Bien qu’ils ne soient pas toujours faciles à apprivoiser, les filaments flexibles sont de plus en plus utilisés. Leur particularité physique permet d’élargir un peu plus le domaine d’application des imprimantes 3D FDM. Ce plastique souple permet par exemple de fabriquer des courroies, des pneus, des semelles, etc. Les objets ainsi produits peuvent être compressés, étirés, pliés, bref malmenés, ils reprennent toujours leur forme originelle. C’est sur ce dernier point qu’a voulu travailler Filimprimante3D en détournant les propriétés des objets flexibles pour en faire… des objets modulables !
Sur l’animation ci-à-gauche on peut voir plusieurs objets de formes différentes et pourtant il s’agit d’une seule et même pièce imprimée avec une imprimante 3D grand public des plus classiques.
Le secret est simple mais il fallait y penser : l’objet enferme une tige de métal qui lui permet de ne plus reprendre inlassablement sa forme d’origine.
La conception du modèle et son impression 3D doivent être adaptées à cette combinaison de matériaux.
Le modèle comporte un sillon central sur toute la longueur de la pièce, à l’exception des extrémités.
Le processus d’impression 3D nécessite quant à lui une pause (on vous explique comment faire une pause dans le G-code avec Repetier sur le forum) avant la fermeture du sillon afin d’y glisser la tige métallique.
Ensuite l’extrusion reprend et le plastique vient enfermer la tige.
Avec ce « proof of concept » d’impression 3D d’objets malléables, Filimprimante3D s’approche un peu de l’impression 4D, au détail près que ces objets ne changent pas de forme tout seul.