Une sérieuse étude californienne de l’université UCLA a défini la taille idéale d’un pénis grâce à des modèles imprimés en 3D. Un échantillon représentatif de la société américaine, constitué de 75 femmes, était questionné sur la taille parfaite d’un pénis pour une relation stable et pour un partenaire d’un soir. Il en ressort une légère différence de taille en fonction des sentiments.
Venons-en directement aux faits. Grâce à des faux pénis créés en impression 3D, ces 75 femmes (hétérosexuelles bien sûr) ont déclaré que la taille idéale d’un pénis en érection pour un coup d’un soir serait de 16,25 cm pour 12,7 cm de circonférence (soit environ 4 cm de diamètre en sachant bien sûr qu’il ne s’agit pas d’un cercle “rond”). Pour leur mari ou petit ami stable, ces dimensions sont légèrement inférieures : 16 cm de longueur et 12,2 cm de circonférence. Les chercheurs de cette étude émettent l’hypothèse que ces femmes opteraient pour un “confort” à long terme et donc une taille à peine plus modeste, en moyenne. Ils rappellent également que la moyenne américaine d’une verge en érection est de 15,2 cm de longueur pour 12,7 cm de circonférence.
Cette étude a été publiée dans le sérieux Plos One, une revue scientifique qui traite la science dans sa globalité, sans restriction particulière. Chaque publication est validée par un comité qui s’est donc assuré de la véracité de ce sondage.
Reportage sur cette étude de pénis imprimés en 3D
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L’impression 3D a donc été utilisée pour représenter ces pénis en érection, entre 10,2 et 21,6 cm de longueur et entre 6,4 et 17,7 cm de circonférence, avec un incrément de 1,3 cm à chaque fois. Ces mesures sont basées sur l’unité de mesure en pouce. Au total, 33 phallus ont été fabriqués en impression 3D pour réaliser cette étude.
En voyant ces cylindres, on ne s’imagine pas tout à fait face à un sexe en érection, à des années lumières d’un sex toy qui afficherait des détails plus concrets. C’était aussi l’objectif de cette étude qui ne voulait pas influencer les sondées par des formes particulières qui auraient pu leur rappeler un souvenir quelconque ou donner une attirance esthétique pour l’objet. Aussi, ce ne sont évidemment pas de vrais hommes nus qui exposaient leur verge, pour ne pas biaiser les réponses. Pourquoi la 3D ? Parce que les godemichets vendus dans le commerce ne proposent pas l’éventail des dimensions soumises à l’étude. Avec ces objets spécialement modélisés, l’étude a ainsi pu confronter longueur et circonférence dans toutes les tailles possibles.
Ces cylindres ont été imprimés avec une Makerbot Replicator 2 et du plastique ABS. Les amateurs pourront télécharger les fichiers STL et imprimer leurs propres modèles à la maison…