Il y a quelques temps, le site Gearbest nous a envoyé pour test la dernière imprimante 3D de chez JgAurora, la JgMaker Magic. Il s’agit d’une imprimante solide en profilés alu V-Slot et à l’électronique embarquée dans le châssis. Elle offre une zone d’impression de 220x220x250mm. Retrouvez toutes les caractéristiques de cette machine dans notre comparateur. Après un résumé en live du test sur le forum, voici la version détaillée.
Le déballage et la découverte des pièces
Comme pour toutes les imprimantes de cette gamme maintenant, une mousse sur-mesure assure que tout est bien calé durant le transport. Bien que tous les fabricants chinois se soient mis à faire ça, c’est toujours agréable de constater que même avec un prix de vente relativement bas, ils ne lésinent plus sur les protections de livraison.
Pour les pièces, première surprise, le chariot en X n’est pas pré-assemblé. Cela faisait un petit moment que je n’avais pas eu à en assembler sur les kits pour ce genre de modèle. Sinon, rien de bien particulier, nous retrouvons toutes les pièces de l’imprimante, un sachet avec quelques pièces de rechange, une spatule, le câble USB, un bout de filament (tout petit et il n’est pas indiqué si c’est du PLA ou de l’ABS, du coup, je ne l’ai pas testé), mais pas de pince. La base est par contre assemblée avec le plateau et le tout est pré-câblé.
JgAurora JgMaker Magic, le montage
Pour le montage, rien de bien particulier et un novice pourra sans souci monter l’imprimante sans peiner. La notice est suffisamment explicite et les pièces sont bien repérées. Il n’y a donc rien d’insurmontable à condition de prendre son temps.
Niveau mécanique, des détrompeurs sont faits sur les rails. Si vous ne faites pas comme moi et que vous prenez 20 secondes pour les trouver, vous pourrez tout assembler du premier coup. Pour ce qui est de l’électronique, tout est pré-câblé et repéré. A moins de sectionner des fils et de refaire le câblage avec des inversions, vous ne devriez pas vous tromper !
La seule partie délicate du montage consiste à démonter le moteur NEMA de l’extrudeur pour ajouter la platine. Faites bien attention lors de cette opération pour que le ressort ne saute pas d’un coup.
Bien que ce ne soit pas indiqué dans la notice, je conseille de dévisser les roues du plateau afin de tout bien régler. C’est toujours plus simple de régler le plateau avant que tout soit monté.
JgAurora JgMaker Magic, les réglages
Comme pour toutes imprimantes 3D, avant de se lancer dans les impressions, vous devrez effectuer les réglages et calibrages. Pour commencer, calibrons le Z, c’est là le seul souci que j’ai rencontré lors de la mise en route. Il n’y a en effet aucun repère sur l’axe Z. Par conséquent, j’ai dû m’y reprendre à trois ou quatre fois pour le positionner à un endroit correct. La suite de la calibration se fait simplement par le boitier de commande avec la bonne vieille méthode de la feuille de papier en tournant les molettes aux quatre angles. J’ai par ailleurs eu la bonne surprise de constater la bonne régularité du lit chauffant (il n’y a pas de base en verre, ça aide).
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JgAurora JgMaker Magic
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Si la JgMaker Magic affiche un prix attractif, ses caractéristiques et performances ne sont pas en reste ! Châssis alu avec profilés V-Slot, volume d'impression de 220 x 220 x 250 mm et hauteur de couches jusqu'à 50 microns font partie des caractéristiques les plus intéressantes de cette petite imprimante 3D.
More LessLes premières impressions 3D
Tout est monté, tout est réglé, il est temps de lancer enfin le premier print (environ 30 à 40 minutes après le déballage). Vous trouverez dans sur la carte SD fournie un modèle tout prêt à être imprimé. Je conseille toujours de lancer le modèle donné avec la machine en premier (au moins on est quasiment sûr que le tranchage sera fait avec les bons réglages pour la machine). J’ai rencontré assez rapidement un souci puisque au bout de deux ou trois couches, j’étais confronté à une très grosse sous-extrusion. Après quelques minutes d’investigation, j’ai constaté que le ressort de l’extrudeur ne mettait pas suffisamment en pression la roue d’entrainement, ce qui provoquait une sous-extrusion. Après un petit bidouillage pour augmenter la pression, plus de problème, le premier print s’est bien passé.
C’est un fichier simple mais qui permet de vérifier que tout est bien monté et que les courroies sont bien tendues.
Pour continuer, j’ai tranché moi-même ce cube de test, avec une hauteur de couche de 0,15mm, une température définie à 200° et une vitesse de 60mm/s :
Ici non plus, rien de particulier, les cotes sont bonnes, les angles sont propres et les lettres bien visibles.
Faire des cubes c’est bien beau, mais pour vraiment tester l’imprimante, il faut aller plus loin. J’ai donc lancé un plus gros modèle (5h de print) avec supports histoire de voir comment la JgAurora JgMaker Magic se comporte. Il s’agit de ce Stand Mario à 200 microns, 200° et 60mm/s :
On distingue que les couches sur la casquette de Mario et sous la moustache semblent compliquées.
Voici le résultat après retrait des supports :
C’est propre dans l’ensemble, bien que l’on distingue une légère peau de saumon et une sorte de wobble au niveau du visage (bien moins perceptible en vrai).
Histoire de faire un petit comparatif, j’ai lancé un Super Stress Test sur la JgMaker et sur une CR10S avec les mêmes réglages des deux côtés (la CR10S n’a pas de grosses modifications, seule la buse n’est pas celle d’origine). La hauteur de couche est cette fois-ci définie à 100 microns tandis que la vitesse et la température sont encore à 60mm/s et 200°C :
Les deux prints sont bruts. On constate des différences au niveau des ponts qui sont plus propres sur la sortie CR10S et sur les ronds emboutis qui là aussi sont plus réguliers sur la Creality. Cependant, la JgMaker Magic fait tout de même une très belle performance. Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si propre, surtout sur les pointes, pour une machine qui coûte moins de 200€.
Notes et conclusion
Qualité d'impression - 7
Fiabilité - 8
Logiciel - 7
Utilisation - 8
7.5
/10
- Rapport qualité/prix
- La structure
- La notice
- L'électronique embarquée
- Le lit chauffant
- L'extrudeur
- Le réglage du Z
- Pas de mise au niveau automatique du plateau
- Le bip de la molette
Bonjour,
Merci pour ce test qui permet de découvrir le monde de l’impression 3d au travers de machine pour débuter. En lisant l’article, je me posais la question du “bidouillage” concernant la sous extrusion. Cette imprimante est un cadeau arrivé récemment, et je constate ce problème lors de l’impression. Serait-il possible de connaitre les méthodes pour pallier ces défauts?
Cordialement
Thomas
Bonjour,
Afin de remédier à ce problème, j’ai dû faire du très gros bricolage :
– J’ai démonté le ressort
– J’ai détendu légèrement le ressort
– J’ai remonté le ressort
🙂
Voilà, chez moi ça a suffi.
Merci beaucoup pour votre réponse,
J’ai procédé à la même méthode avant de voir votre réponse, mais je pensais qu’il fallait insister sur autre chose de plus délicat.
Merci Beaucoup
bonjour
je viens d acheter cette impromante
et je m en sorts pas
quel logiciel prendre pour charger les objet?
parfois la pices attaque sans chauffe,,,,
c est pas propre et n en parlon pas du decolage
pourtant j ai le spray
je suis a l ecoute de toute reponse
cdt jerome
rebonjour
pour le reglage des 4 points la feuille doit elle accrocher ou libre?
sur cura je n ai pas la jgutora marker
du coup comment fait on? quel logiciel quel reglage?
parfois si je charge une pieces sur la sd la buse se met en route directement sans chauffe,,, pourquoi?
comment fait on pour passer de l ordinateur (mac)a l imprimante direct ?
en vous remerciant
Bonjour, je voulais changer l’extrudeur et le système chauffant, mais je n’arrive pas a savoir si c’est du 12v ou 24v sur ce modèle.
Mon idée serait de mettre quelque chose de meilleur
Bonjour,
J’ai une JG Aurora A5 depuis deux ans, j’ai debuté l’impression 3D avec et elle marche toujours super bien, elle tourne une journée sur deux pour mon entreprise. J’ai bien sur changé quelques pièces d’usures, une gaine téflon, moteur axe z et roulement, en tout et pour tout 15€ max en 3 ans d’utilisation.
après avoir essayé au depart tous les plastiques qui existent car j’avais besoin de pieces solides et pouvant etre homologuées en etirement et flexion.
L’abs , carbone j’ai vite abandonné , trop de wraping et abrasion des buses. J’ai bien failli abandonner.
et un jour je tombe sur le PTEG, pas convaincu avant le lancement car c’est le plastique dont sont faites les carte de credit, bouteilles, objets alimentaire…mais imaginez une carte de credit de 2cm d’epaisseur …c’est incassable
Après tous les tests mecaniques fait , cela se revele aussi solide que le carbone, et mieux que l’ABS.
Aucun wrapping avec un lit chauffé à 70 ° et Dimafix Pen, et temperature à 230°, vitesse 30mm/s partout…quelque soit la marque de la bobine, le fini est exeptionnel, la face en contact avec le plateau sont lisses comme du verre
pas de buse bouchée à tout va ou usée rapidement car PETG très peu abrasif? cela fait au moins six mois que je n’ai pas fait de reglage plateau ou changé de buse
En post traitement, ponçage leger et peinture? vous pouvez voir les pieces sur http://www.fgwheel.fr.
Pour regler la hauteur du plateau /buse, je fais d’abord un rapide reglage avec une feuille pliée en deux puis je lance en impression un grand anneau de quelques centimetres de moins que le plateau ( plateau de 30cm , anneau de 20 CM et quelques mm de large sur une hauteur de 2-3mm.
j’affine alors le reglage en tournant les molettes pendant que l’impression se fait, jusqu’a ce que le depot soit bien regulier partout, avec l’habitude cela va tres vite
le plateau est obligatoirement à niveau et on a pas relancé 10 impressions pour avoir un reglage optimal.
C’est la première fois que je partage mon experience mais si c’est bon pour moi, c’est bon pour les autres 😉