Créée en 2014 à Roubaix dans le Nord de la France, l’entreprise Dagoma revendique aujourd’hui 25 000 imprimantes 3D vendues dans le monde. La gamme actuelle s’oriente autour de 3 modèles et 2 technologies : DiscoEasy200, Disco Ultimate et Magis. Toutes Made in France.
Le 16 décembre 2019, une information officielle vient nuancer ce succès : une procédure de sauvegarde a été mise en place pour décaler des échéances de paiement auprès de créanciers. Que l’on soit bien clair, il ne s’agit pas d’un redressement judiciaire ou d’un dépôt de bilan. Il s’agit ici de repousser des mensualités de remboursement afin d’assurer la pérennité de l’entreprise et de ses 25 salariés. Un étalement plus favorable, le temps de récolter les fruits d’un nouveau projet…
Car si Dagoma a demandé cette procédure de droit français, c’est parce que la société n’a pas réussi à sortir à temps un produit sur un nouveau marché. Situation classique des projets de R&D, du retard a obligé Dagoma à repousser la commercialisation d’une nouvelle machine et n’a donc pas pu augmenter son chiffre d’affaires en conséquence pour régler ses dettes.
Dagoma, imprimante 3D professionnelle
Courant du premier semestre 2020, Dagoma ambitionne de débarquer sur le marché des professionnels avec une toute nouvelle imprimante 3D. Des innovations encore secrètes mais qui répondront aux demandes des pros qui ne peuvent se satisfaire d’une Disco ou d’une Neva. Un long travail de trois années de recherche et développement bientôt récompensé par la sortie publique d’une imprimante 3D plus performante, un volume d’impression plus important, un plateau chauffant innovant, le tout dans un boitier fermé…
L’arrivée dans le marché professionnel de Dagoma est une bonne nouvelle pour le constructeur français. Les particuliers ne sont pas abandonnés pour autant, les Disco et Magis se retrouvant maintenant dans des grandes surfaces telles que Boulanger et Leroy Merlin.
Une nouvelle imprimante qui sortira d’ici la moitié de l’année 2020 et des services associés : accompagnement et support adaptés aux professionnels.
J’ai une de200, et je viens d’acquérir une prusa mk3s et c’est le jour et la nuit sur tout les points. Avec dagoma je réussissais bien les petits prints mais les grands plantaient toujours tôt ou tard. J’ai mis les add on, y est passé du temps pour un résultat mitigé. Le sav est limite chez dagoma, 1 semaine pour répondre un truc tout fait ou voyez avec la communauté. Impossible d’avoir un profil bi color pour cura. Chez prusa hotline à minuit, notice de montage juste bluffante, interface en français, auto test au démarrage pour savoir si tout est bien monté, machine moins bruyante, plus rapide, définition incroyable, slicer dédié en français. Équipe présente sur les forums pour corriger les bugs. Tout est en natif. Pas besoin de rajouter tout et de bricoler sans arrêt car l’insertion du filament dérégle l’axe z. Bref, il faut que dagoma se concentre sur le support client et l’ergonomie en mettant de série ce que mettent les autres : écran, bed chauffant, chargement déchargement auto, auto nivellage, plateau magnétique, z index en live, marlin en français, reprise après coupure courant, plateau plat, structure plus stable, meilleure gestion des fils… Y’a du job. Mais rien n’est impossible. Courage dagoma. Le problème c’est que les charges en France sont telles, que ça limite un rapport qualité prix correct.