Voici mon premier test d’imprimante 3D résine liquide. Très curieux de nature, je suis très enthousiaste de découvrir les avantages et inconvénients de cette technologie de fabrication additive qu’est le SLA. Dans cet article, comme d’habitude, je vais d’abord commencer par le déballage de la machine. J’effectuerai ensuite quelques tests d’impression avant de vous donner mes astuces pour maitriser la Photon Zero de Anycubic.
Caractéristiques techniques de la Anycubic Photon Zero
La photon Zero est l’entrée de gamme SLA de la marque, comme les Longer Orange10 et Alfawise W10. Ses spécifications techniques sont pourtant très honorables :
- Technologie : SLA écran LCD 2K
- Source de lumière : 405 nm
- Hauteur de couche : 10 microns minimum
- Type de résine : 405 nm UV
- Volume d’impression : 97 x 54 x 150 mm
Vous pouvez retrouver toutes les autres caractéristiques techniques dans le comparateur.
Petit rappel sur la stéréolithographie : il s’agit d’un procédé d’impression différent du FDM (pour Fused Deposition Modeling, soit modelage par dépôts de matière en fusion) qui consiste à solidifier un liquide photosensible avec un rayon laser ultraviolet.
Il faut donc un liquide, de la résine en l’occurrence, qui durcit à la lumière UV au fil des couches. Attention, cette résine est à magner avec précaution. En effet, elle peut irriter la peau et/ou le système respiratoire.
Déballage de la Anycubic Photon Zero
La machine m’a été envoyée directement par le constructeur. Le colis est arrivé sans encombre, très bien emballé. Voici quelques photos unboxing de la Anycubic Photon Zero.
Le colis contient :
- L’imprimante
- 1 capot de protection amovible
- 1 FEP avec graduation
- 1 plateau
- 1 alimentation
- 1 clé USB
- Masques
- Gants
- Manuel d’utilisation
- 1 spatule
- Entonnoirs
- Set de clé allen
Calibration et mise en route de la Photon Zero en vidéo
Réalisations
Voici quelques prints de test. On peut voir que le cube fourni avec le fichier n’est pas très beau. Cela est dû à la configuration du fichier sur le slicer, les détails sont vraiment trop petits ou la pièce est trop grande.
Une fois les impressions sorties de la machine, j’ai utilisé l’Anycubic Wash And Cure. Cet accessoire qui complémente cette imprimante à la perfection permet d’automatiser le nettoyage des pièces.
Notes et conclusion
Qualité d'impression - 9
Fiabilité - 8
Logiciel - 5.5
Utilisation - 8.5
Rapport qualité / prix - 8.5
7.9
/10
- Faible encombrement
- FEP avec graduation et bec verseur
- Nettoyage facile du plateau
- Changement du FEP (filme souple qui accueille la résine) facile
- Détecteur de capot
- Plateau un peu petit
- USB et bouton ON/OFF sur le coté, il serait beaucoup plus pratique en façade
- Slicer propriétaire, pas aussi intuitif que ChiTuBox
La Anycubic Photon Zero m'a surpris, très pratique, petite, facile à nettoyer avec un indicateur volumétrique dans bac à résine, l'état des LED UV allumées pendant l'impression m'ont fait grande impression.
J'ai eu quelques loupés mais cela venait du slicer mais une fois pris en main, cela devient assez intuitif. Le résultats est très bon, même si l’écran n'a qu'une résolution de 854x480 pixels.
Si l'impression 3D SLA est facile, il faut tout de même faire attention car la résine est sale et ce sont des produits dangereux qui obligent à porter un masque et des gants.
Bonjour,
il est indiqué en haut “Technologie : SLA écran LCD 2K” mais l’écran fait 854×480 pixels ??
Bonjour,
Petit retour perso sur l’imprimante, que j’ai acheté 120€ avec deux litres de résine (85€ sans).
Je suis très déçue et regrette mon achat me concernant.
Premier point: un service après vente inefficace, qui ne vous apportera aucune solution; juste des réponses toutes faites à des questions pourtant précises, du genre citation de la notice. Bref, du sav en mode “foutage de gueule”.
Second point: L’imprimante est vendue avec une clé USB qui n’est même pas formatée au bon format, résultat l’imprimante ne détecte rien, pas un fichier. Le service après vente ne répondant pas à la question, il vous faudra chercher la solution sur internet, et ensuite reformater vous-même la clé avant de pouvoir lire son contenu avec l’imprimante. Pas très sérieux.
Troisième défaut: Le détecteur de capot ne fonctionne pas correctement. Si je lance l’impression à un moment où il fonctionne, il va planter mon impression en stoppant continuellement celle-ci à cause de faux contacts; je me retrouve donc avec une impression collée au bac, et donc inachevée. Ou alors il faut que je laisse le capot entrouvert auquel cas il le détecte comme fermé. Pratique! En fait, je dois penser avant de lancer une impression à désactiver le détecteur de capot. Là, le cumul fait franchement produit inachevé!
Dernier problème: Me concernant, le logiciel photon workshop ne veut pas s’installer sur mon ordinateur. Ma carte graphique est un peu ancienne, pour vous donner une idée, freecad et cura ont été très difficile a installer (pourtant aucun soucis avec solidworks). C’est ballot, on n’a pas le choix du logiciel! Du coup je dois emprunter un ordinateur pour créer un fichier d’impression. Autant vous dire que les impressions ce n’est pas tous les jours! Cela serait à refaire, je prendrais une machine “libre”, surtout que je ne trouve pas leur slicer extraordinaire. Je préfère Chitubox.
Après, quand on a réussi à dépasser tous ces problèmes, oui elle imprime bien… Mais on ne m’enlèvera pas de l’esprit que le produit n’est pas bien fini!!!