Aujourd’hui, les hanches artificielles sont faites en céramique ou en titane. Ces deux matériaux ont un taux d’usure extrêmement faible comparés aux prothèses qui étaient utilisées auparavant (type métal-polyéthylène). Cependant, les résultats de l’arthroplastie par prothèses de hanche de ces dernières années sont mitigés, voire controversés à cause d’un taux d’échec qui serait plus élevé (notamment en raison de problèmes au niveau des rotules en métal). De plus, de part leur physiologie, certains patients n’ont jamais été retenus pour une chirurgie de remplacement de la hanche. L’impression 3D arrive donc à point nommé avec des premiers essais prometteurs réalisés avec succès par l’établissement de soins Mayo Clinic.
Reportage vidéo sur les prothèses de hanches imprimées en 3D à Mayo Clinic
Ces prothèses conçues avec des imprimantes 3D ont plusieurs avantages : elles sont moins coûteuses, rapides à produire et leur conception plus souple leur permet d’être mieux adaptées aux dimensions physiques de chaque patient. Dans un avenir proche, il y aura donc de fortes chances que les personnes souffrant d’arthrose ou de malformation des hanches puissent gagner en qualité de vie en se faisant “poser” des prothèses sur-mesure imprimées en 3D.
Les imprimantes 3D vont jouer un rôle de plus en plus important, non seulement dans les prothèses, mais aussi dans le remplacement éventuel d’une grande variété d’organes internes. Des chercheurs planchent d’ailleurs déjà sur l’impression 3D de cellules vivantes.
En exagérant, il sera peut-être possible sur le très long terme d’imprimer des hommes en 3D. Selon vous l’ère du clonage par les imprimantes 3D va-t-elle exister ?