Encore mieux que le service d’impression 3D disponible chez Top Office, des étudiants de l’université de Berkeley (Californie) ont mis au point un distributeur libre service. Baptisé Dreambox, il ne délivre ni nourriture ni préservatif mais des objets imprimés en 3D! En tant que grande université de recherche, L’UCB était déjà équipée de quelques imprimantes 3D. Cependant les élèves devaient parfois attendre plusieurs semaines avant de pouvoir en bénéficier. Partant de ce constat, un groupe de trois élèves a inventé la Dreambox. La machine embarque un écran tactile qui permet de programmer son impression, à partir d’un modèle fourni ou bien depuis un catalogue d’objets embarqué. Le coût de la prestation n’est que de 15$ et les utilisateurs sont avertis par email dès que l’impression est terminée, celle-ci étant stockée dans un casier fermé par code le temps d’être récupérée.
Afin que les campus d’université ne se transforment pas en véritables champs de bataille à coups d’armes imprimées en 3D, les concepteurs de la Dreambox ont intelligemment intégré un mécanisme de protection qui empêche ce genre d’impression 3D dangereux, en plus de l’avoir mentionné dans les conditions d’utilisation.
Si le succès est de la partie – ce dont on ne doute pas – , ces distributeurs nouvelle génération vont se multiplier dans les universités et pourquoi pas les centres commerciaux. Actuellement les impressions sont faites avec du plastique mais d’autres matières premières comme le métal sont déjà envisagées.
Un pas de plus est franchi vers l’utilisation quotidienne des imprimantes 3D.