Avec la 3D, la joaillerie prend une nouvelle dimension.
La 3D pour les bijoutiers, c’est un peu comme le numérique pour les photographes : loin d’être un simple gadget, elle représente un changement important qui s’impose et auquel il est urgent de s’adapter. Comme toute évolution, la 3D est riche d’opportunités : concevoir et fabriquer moins cher et plus vite, simplifier et développer la création sur mesure, moderniser le merchandising. La 3D devient un facteur clé de succès pour répondre à la demande croissante de personnalisation et à l’exigence de renouveler les collections fréquemment.
Avec la 3D, la joaillerie prend une nouvelle dimension car le processus de conception et fabrication est révolutionné. Dans la démarche traditionnelle, le joaillier sculpte la première unité d’un bijou dans le métal ou dans la cire. Ce qu’on appelle le master 1. Pour reproduire ce bijou, il fait un moule. Avec la 3D, la première unité est faite directement sur l’ordinateur, via un fichier 3D, qui permet d’imprimer la cire et de reproduire à volonté le bijou. Ainsi les deux étapes de sculpture et de moule sont remplacées par une seule étape : le fichier 3D.
Les deux grands avantages de la conception et de l’impression 3D pour la joaillerie sont : simplifier la complexité (il est plus facile de faire des mini-détails sur un fichier 3D qu’en sculptant), rendre la production plus flexible (au lieu de refaire un master et un moule pour chaque modification ou déclinaison de bijou, on modifie seulement le fichier 3D). Un troisième avantage est lié à l’imagerie 3D : le fichier 3D permet de réaliser des images 3D (photos, vidéos) au rendu parfaitement réaliste qui permettent de valider l’esthétique de la création avant sa mise en fabrication et d’économiser sur le coût des visuels de bijoux.