Si les prothèses et même les tissus biologiques imprimés en 3D ne nous surprennent déjà plus, l’impression 3D vient de franchir un nouveau cap dans le domaine médical. Après contrôle, la FDA (Federal Drug Administration) vient d’autoriser le premier médicament imprimé en 3D sur le territoire américain.
Baptisé SPRITAM® lévétiracétam, ce cachet développé par le groupe pharmaceutique Aprecia est préconisé dans le traitement des crises d’épilepsie, tant pour les adultes que pour les enfants (d’au moins 20 kg).
Mais qu’apporte l’impression 3D ?
Vous vous demandez surement pourquoi imprimer en 3D des comprimés aux formes les plus basiques qui sont les mêmes pour tout le monde. Et bien dans ce cas de figure l’impression 3D ne sert pas à faire des prouesses géométriques.
Elle permet au comprimé d’être plus poreux qu’avec les méthodes de conception classiques afin qu’il se dissolve plus vite au contact de l’eau (à peine plus de 4 secondes !). Ceci facilite son administration par voie orale, surtout pour les patients sujets aux problèmes de déglutition et régurgitation.
Comparatif entre un médicament classique et un médicament imprimé en 3D
Le SPRITAM® lévétiracétam devrait être disponible en début d’année 2016 pour le plus grand bien des personnes souffrant de troubeles épileptiques… En attendant qu’elles puissent elles-mêmes imprimer leurs propres pilules à la maison comme si elles imprimaient un Yoda en plastique !