Afin de réduire les coûts, les délais et les risques que comprennent les essais cliniques, phase importante du développement d’un médicament, le NIH (National Institutes of Health) et la société d’impression 3D bio Organovo s’associent pour faire avancer le bioprinting. Dans ce cadre, l’imprimante 3D NovoGen MMX va être mise à profit pour créer le meilleur tissu humain vivant possible pour conduire des tests plus réalistes qu’avec des animaux.
Vidéo : processus d’impression 3D de tissu humain vivant
Le NCATS (National Center for Advancing Translational Sciences) et le NEI (National Eye Institute) collaborent aussi avec Organovo pour imprimer des tissus oculaires, toujours pour tester d’éventuels traitements aux maladies connues mais surtout pour en dépister de nouvelles et comprendre leurs voies de développement et ainsi mieux les soigner.
Sur le long terme on peut imaginer que ces différents tissus humains issus de l’impression 3D puissent être directement utilisés sur l’homme pour le soigner.
On découvre ainsi une nouvelle utilité à l’impression 3D. On savait déjà qu’il sera possible de “réparer” des humains mais cette avancée permettra d’accélérer la mise sur le marché de nouveaux traitements et surtout de faire du préventif en dépistant des maladies.