Actuellement présenté au salon de l’auto de Genève, la BMW i8 Roadster embarque des pièces de métal imprimées en 3D. La sportive hybride de BMW se découvre dans cette version décapotable et utilise la fabrication additive métal
Le coupé BMW i8 n’a jamais utilisé l’impression 3D dans ses composants de série. Sortie en 2014, la GT hybride de Leipzig est animée par un moteur essence trois cylindres turbo et un bloc électrique synchrone à réluctance. Une version spider / roadster était envisagée dès 2015 avec un concept car BMW i Vision Future dévoilé au CES de Las Vegas.
Aujourd’hui disponible au grand public, la BMW i8 Roadster se découvre en moins de 15 secondes et jusqu’à 50km/h. C’est d’ailleurs à cet endroit précis de la voiture que l’impression 3D a été utilisée pour la production de série. La déclaration officielle : “BMW Group starts manufacturing revolution with series production of several thousand parts by using metal powder laser melting, a high-tech aerospace production technique.“
Ce qui se traduit par : “Le Groupe BMW utilise la poudre de métal pour la fabrication de milliers de pièces de production”. Nous ne savons donc pas encore de quels éléments il s’agit ni avec quelles machines ces pièces sont fabriquées.
En creusant un peu, on apprend que le nouveau BMW i8 décapotable possède des composants en aluminium, imprimés en 3D, dans le mécanisme d’ouverture et de fermeture du toit souple (il ne s’agit pas d’une coque ni d’un hard top). Ceci est détaillé en images dans cette vidéo officielle de BMW avec la fusion laser de poudre de métal pour la capote de son i8 cabriolet.
Si le volume de production des coupés et cabriolets sportifs BMW i8 est faible, l’utilisation de la fabrication additive pour des modèles commercialisés signe le début d’une révolution dans la construction d’automobiles. En plus du Roadster i8, nous avions déjà vu que le groupe BMW utilisait l’impression 3D pour la personnalisation des Mini (et ici).