Les produits Open Source rencontrent un certain succès et le constructeur BQ en sait quelque chose avec son imprimante 3D Prusa i3 Hephestos. Pour aller plus loin dans la démarche du libre, la société espagnole a choisi un modèle complètement ouvert pour son scanner 3D : combiner Open Source et Open Hardware. Premier du genre, le scanner 3D Ciclop est promis à un bel avenir si la communauté l’adopte pour l’améliorer et le faire évoluer.
Peut-être inconnue du grand public, la marque BQ est à l’origine des imprimantes 3D Prusa i3 Hephestos et Witbox. La Prusa par BQ est issue du projet Open Source RepRap et ce modèle économique semble rentable. Basé sur la bonne volonté des makers du monde entier, un projet Open Source est gage d’avoir un support étendu, aussi bien pour la conception que pour la maintenance. On n’est plus lié à une société qui peut arrêter un produit, rendre le support payant ou brider volontairement les machines pour vendre d’autres produits et services. La liberté n’a pas de prix, c’est bien connu !
Le scanner 3D BQ Ciclop utilise une simple webcam Logitech C270HD (pas très libre) pour la capture de l’image, une qualité suffisante pour modéliser en trois dimensions des petits objets de 25 centimètres de diamètre. En guise d’évolution, un plateau plus large permet de numériser des objets un peu plus grands. Le contrôleur de ce scanner 3D est une carte ZUM BT-328 compatible Arduino, le circuit imprimé en matériel libre. Et c’est là que la mention “Open Hardware” peut être collée sur le scanner BQ Ciclop puisque cette carte est sous licence GNU GPL.
Tous les détails du scanner 3D BQ Ciclop se trouvent dans notre comparateur de scanners 3D.