Lorsqu’une entreprise dépose un brevet, c’est soit pour protéger un nouveau produit innovant et se garantir un monopole, soit pour dissuader des concurrents d’imiter ses créations. Dans le cas de la société The Walt Disney Company, le géant du long métrage d’animation, il s’agit de trouver une méthode d’authentification des produits originaux Disney et d’empêcher la reproduction non autorisée, entre autres grâce à l’impression 3D, des créations de la marque.
Les inventeurs et juristes de Disney ont donc imaginé différentes façons de protéger leurs oeuvres : puce RFID, identifiant unique, matières spéciales… Toutes solutions impossibles à scanner ou à recopier dans le but d’en produire des copies.
La contrefaçon n’est pas une nouvelle menace pour Disney et consorts mais l’impression 3D est vue comme un danger pour leurs chiffres d’affaires. S’il est bien connu que certains pays asiatiques sont spécialisés pour (mal) copier des produits Disney (jouets, peluches, figurines…), l’entreprise américaine préfère prendre les devants et empêcher le propriétaire d’un scanner 3D et d’une imprimante 3D de pouvoir dupliquer ses produits.
Une chose est sûre, il ne sera pas facile de protéger efficacement tous les produits dérivés Disney (il n’y a qu’à faire une recherche de Disney sur Thingiverse). Si le combat contre la copie numérique des dessins animés était acharné et finalement vain, la société Disney engagera des années et des sommes colossales pour protéger son merchandising, avant de trouver une idée alternative comme ce fut le cas avec les VHS et DVD.
A côté de ces brevets, les laboratoires de recherche Disney utilisent l’impression 3D pour innover :