Après Nike, c’est au tour d’Adidas de mettre l’impression 3D au profit de la conception de ses chaussures de sport. Les dernières Adidas Springblade ont en effet bénéficié des technologies d’impression 3D de la société chinoise Shining 3D. Les semelles de ces chaussures sont équipées de 16 lames en Polymer aux formes complexes qui, tout en améliorant l’amorti et le confort, augmentent la puissance de celui qui les porte en renvoyant l’énergie dépensée vers l’avant et ce quel que soit le revêtement.
C’est donc pour concevoir ces lames qu’Adidas et Shining 3D se sont unis autour de l’impression 3D. Pourtant, elles n’ont pas directement été imprimées en 3D. Les avancées en matière de fabrication additive ont pallié aux différents problèmes inhérents aux techniques traditionnelles de moulage par injection (comme la perte de matière due au mauvais refroidissement des moules) et les difficultés à réaliser des structures complexes avec des mélanges de plastiques.
Les moules ont donc été fabriqués avec une imprimante 3D EOS M280 3D (technologie de Selective Laser Melting) et le moulage a tiré avantage d’un tout nouveau système de refroidissement par eau réduisant le temps de production d’une semelle de 22,4 secondes à 18,1 secondes. Un gain de temps et un taux de rebuts réduit qui sont au passage non négligeables pour la production de centaines de milliers de chaussures.
Test de performance des chaussures Adidas Springblade
Test de résistance des chaussures Adidas Springblade
Dans ce cas, l’impression 3D contribue aussi bien aux performances qu’au confort et au design des chaussures. A quand la même chose (en plus discret) pour un usage au quotidien par les particuliers ?