L’an dernier, le stylo 3Doodler levait plus de 2 millions de dollars en un temps record sur Kickstarter. Depuis, les concurrents se succèdent (le 3D Pen de Myriwell, le 3D Yaya et plus récemment le Lix Pen). C’est donc un produit qui plait, autant aux adultes qu’aux plus jeunes. Par contre, il ne convient pas forcément aux enfants avec une température d’extrusion du plastique comprise entre 200 et 300°C. De plus, il faut une certaine dextérité pour réaliser de beaux dessins en 3D. Partant de ce constat, CreoPop a développé un stylo 3D simple à utiliser qui fonctionne avec de l’encre en lieu et place du plastique fondu, offrant en plus de nombreuses couleurs.
Présentation vidéo du stylo 3D CreoPop
L’encre est en réalité une résine photosensible qui durcit sous l’effet d’un rayon ultra-violet. Il s’agit en quelques sortes d’une mini-imprimante 3D SLA. Le stylo n’est donc pas brûlant, ni même chaud et opérationnel immédiatement (il n’y a pas de temps de chauffe), ce qui apporte confort et sécurité. En terme de confort, il est aussi à noter que le stylo embarque une batterie rechargeable via USB permettant de l’utiliser sans câble d’alimentation.
La société a décliné cette encre révolutionnaire en de nombreuses couleurs et mélanges de couleurs mais aussi en différents types qui vont élargir les perspectives du dessin 3D. Cela va de l’encre magnétique, idéale pour fabriquer ses propres magnets à coller sur le réfrigérateur, à l’encre qui conduit le courant en passant par l’encre élastique, l’encre qui brille dans le noir, celle qui change de couleur en fonction de la température et même une qui peut être tatouée sur le corps !
Le stylo 3D CreoPop devrait débarquer sur Indiegogo (la plateforme de financement participatif) d’ici la fin du mois pour un produit final expédié début 2015 au tarif de 89 $ avec une réserve d’encre permettant d’imprimer l’équivalent de 14 mètres de filament de 3 mm de diamètre. Avec de telles caractéristiques, il se pourrait bien qu’un nouveau record de collecte de fonds soit établi !
Le point clé sera dans le prix de la résine photosensible, sans doute bien supérieur à ce que l’on trouve dans le genre actuellement.
Bonne remarque, à voir combien coûteront les recharges, surtout en comparaison à l’ABS et au PLA.
Il faut savoir que l’on peut faire un “fil de fer” de façon très précise et de grande taille avec ce genre d’objet.
Globalement il suffit de mettre à l’échelle la section de sa 3D sur son écran et de dessiner sur celui-ci en décalquant .
Jusqu’à présent, on voit des créations à main levée, mais on peut faire des structures 3D bien plus propres sur des grandes tailles. Au point de se passer d’une CNC…? Si Peachy Printers semble être une alternative plus sérieuse, AUTOMATISE et surtout pas plus onéreuse, elle demandera une préparation des fichiers 3D, dans le but de faire toute la pièce, là, on décalque simplement notre écran pour faire juste un fil de fer, plus économique en résine.
Et un fil de fer, se recouvre d’un voile de fibre 50g facilement, autant dire que faire de très grande pièces pleines, devient possible.
Les résines photosensibles accélérés, idéales pour un durcissement à l’air ambiant, coûtent environ 10€ le litre
J’ai déjà vu ce principe de décalcomanie à plusieurs reprises lors d’événements genre la Maker Faire Paris et le résultat est en effet bien mieux 🙂
Ils critiquent l’odeur du plastique, mais les résines ne sont pas non plus sans odeurs, au vue de la quantité extrudée, ça peut être que peu gênant, mais il me semble important de lever le doute sur la résine employée, car ce ne sont pas non plus des produits inoffensifs.