Si vous nous suivez sur Twitter (@Imprimantes3D), vous vous êtes aperçus que nous étions au Paris Games Week. Voir également cet article de notre visite au salon du jeu vidéo. La société EmotionTech a profité de ce salon pour dévoiler en exclusivité sa future imprimantes 3D : la I3 Metal Motion. Avant le test complet de cette machine, voici en avant première les indiscrétions de leurs concepteurs.
La Prusa I3 est une bonne machine mais sa conception à base de tiges filetées date un peu. De plus, la construction de cette imprimante restait quand même un peu compliquée. Bien que stable une fois montée, l’imprimante 3D a tendance à se dérégler à terme et nécessite des vérifications et une recalibration. Ce sont ces deux imperfections que cette nouvelle machine veux effacer.
L’équipe de conception s’est fortement inspirée de la MicroDeltaRework. A tel point que l’on a envie de dire que la I3 Metal Motion est une Micro Delta Rework cartésienne.
Toute la structure et les pièces qui entrent en jeu dans la stabilité et la rigidité de la machine sont en acier plié. Le tout est assemblé avec des vis hexagonales acier 12:9. Dans cet esprit, la tête d’impression est aussi en métal et même les supports de EndStop sont métalliques. Seules quelques pièces sont en impression 3D mais n’ont pas d’impact sur la rigidité de la structure.
Comme pour la MicroDeltaRework, l’imprimante I3 Metal Motion est pilotée par une carte eMotronic. Les moteurs sont entraînés pas des Nema17 alimentés en 24V. L’alimentation MeanWell est incluse dans le châssis. Il n’y a pas de capteur capacitif ou inductif pour la calibration de la MetalMotion mais un bon vieux capteur mécanique qui offre une meilleur répétabilité de la mesure comme pour la MicroDeltaRework.
Le chariot est entrainé par des roulements sur tige lisse et la tête de chauffe est pour l’instant une Hexagon. Mais de source sûre : eMotionTech devrait accoucher d’un nouveau corps de chauffe de leur propre conception.
La tête d’impression de la I3MetalMotion est refroidie par une turbine pour plus d’efficacité. Le filament est entraîné par l’eMostrudeur que l’on trouve monté en “Direct Drive“. La même carte électronique déportée que sur la MicroDeltaRework existe aussi sur cette imprimante.
Le chariot et le plateau chauffant (20 x 20 cm avec une sonde intégrée) sont aussi pilotés par des Nema17. On trouve un bouton “reset” et de “marche / arrêt“. L’écran et le support de carte SD ne sont pas en option.
Cette imprimante est encore en phase de prototypage et certains détails ne sont pas encore figés, comme la couleur ou le support bobine. On apprend également que des options sont à venir mais nous n’avons pas pu en savoir plus.
On en déduit qu’eMotionTech a décidé de capitaliser sur le succès de la MicroDeltaRework pour sortir une machine cartésienne solide, fiable et abordable (on l’espère). La mutualisation des composants entre ces deux machines va sûrement contribuer à l’optimisation de l’utilisation de ces derniers pour obtenir une machine compétitive.
Nous attendons avec impatience les premières machines de test pour vous faire profiter d’un test complet de la I3 Metal Motion.