Il y a une quinzaine de jours, Maël vous parlait de l’imprimante 3D FLUX à l’occasion de son article sur l’évolution de l’offre relative aux imprimantes 3D domestiques. Une imprimante 3D modulaire qui avait triomphé sur Kickstarter en atteignant son objectif de 100 000 $ en seulement deux heures. Ce weekend, cette machine multifonctions a dépassé la barre symbolique du million de dollars à trois semaines de la fin de sa campagne de financement. C’est l’occasion de s’intéresser d’un peu plus près à ses fonctionnalités.
Cette machine « all in one » de type delta repose sur un système de fixation par billes aimantées qui permet de passer d’un module de gravure laser à un module de fraisage CNC et bien évidemment à un module de dépôt de fil fondu,en passant par un module d’écriture en un clin d’œil.
Lorsqu’elle ne travaille pas sur ses trois axes avec ses différents « blocs » de fabrication, la FLUX se transforme en scanner 3D permettant de numériser des objets d’un volume maximum d’environ 800 cm3 (14 cm x 8.5 cm) grâce à un capteur CMOS de 1.3 megapixels.
Présentation vidéo de l’imprimante 3D FLUX
Les caractéristiques techniques de l’imprimante 3D FLUX
Si la société taïwanaise FLUX Technology a beaucoup misé sur la modularité et la simplicité, le design et les performances ne sont pas en reste, même si ils ne révolutionnent pas le domaine pour autant. La résolution d’impression est en effet comprise entre 50 et 300 microns pour une vitesse maximum de 100 mm/s. Un gyroscope vient appuyer la mécanique et l’électronique pour assurer un maximum de précision.
Côté connectivité on retrouve un port USB, un lecteur de carte SD, du Bluetooth 4.0 et du Wi-Fi. La machine peut donc fonctionner de façon autonome mais aussi être pilotée à distance au travers d’une connexion sans fil. Le logiciel de contrôle baptisé FLUX Studio fonctionne aussi bien sous Mac, Windows et Linux que sur les périphériques mobiles de type smartphone et tablette Android et iPhone/iPad.
De part son caractère ouvert grâce notamment à son API et le succès de la campagne de financement, l’imprimante 3D FLUX est destinée à évoluer. De nouveaux modules de fabrication à clipser sont déjà dans les tuyaux pour faire de l’impression 3D alimentaire ou rendre la machine compatible avec de la céramique par exemple. Pour le reste, on peut faire confiance à la communauté.
Galerie photos
D’un point de vue planning, l’imprimante 3D FLUX devrait être commercialisée d’ici l’été prochain à un tarif plancher de 599 $ pour une version en kit avec une bobine de PLA de 500 grammes et le module FDM (dépôt de fil) uniquement. La version haut de gamme en métal et assemblée sera vendue aux alentours des 2000 $ avec 3 bobines de 500 grammes de PLA, un module de dépôt de fil fondu et un module de gravure laser.
Dès qu’elle sera disponible, nous ne manquerons évidemment pas de l’intégrer à la catégorie encore peu convoitée de notre comparateur d’imprimantes 3D multifonctions, aux côtés du combo imprimante/scanner 3D Zeus.