Si le jeune prodige Thomas Suarez a pour ambition de révolutionner l’impression 3D FDM, la startup californienne Orange Maker compte bien s’occuper de la seconde technologie la plus répandue pour le grand public, la stéréolithographie. Leur botte secrète est une imprimante 3D baptisée Helios One reposant sur une technologie en instance de brevet appelée Héliolithographie.
Vidéo de présentation de l’imprimante 3D Helios One et sa technique d’héliolithographie
Comme vous pouvez le constater, la technologie de base est la stéréolitographie (souvent abrégée SL ou encore SLA), à la différence près que l’héliolithographie (HL) utilise un plateau rotatif pour supporter l’objet fabriqué par polymérisation de résine liquide avec un rayon ultra-violet.
Cette technique permet d’imprimer en continu au lieu de s’arrêter entre chaque couche de résine durcie, ce qui représente un gain de temps non négligeable alors que l’un des plus gros freins à la démocratisation de l’impression 3D est la vitesse.
Doug Farber, co-fondateur de la jeune pousse américaine, explique que l’héliolitographie permet aussi d’obtenir une meilleure résolution et plus de fiabilité.
Tout ce qu’on sait de l’Helios One est qu’elle arrivera sur le marché courant 2015 et qu’elle sera rapidement déclinée en d’autres modèles avec notamment un plus grand volume d’impression. Si aucun chiffre ni aucune information supplémentaire n’a encore filtré, on peut au moins imaginer qu’elle sera dans la tranche haute des prix puisque considérée comme semi-professionnelle.
Alors selon vous, avec ces quelques données, est-ce que cette imprimante 3D à l’esthétique soignée et au doux nom faisant référence au mouvement orbital du soleil va réellement révolutionner l’impression 3D SLA ? Ou est-ce simplement de belles paroles servant à buzzer, ou pire, une technique réservant d’autres problèmes (mauvaise accroche de l’objet sur le plateau tournant par exemple ou encore distorsion des objets liée au mouvement circulaire) ?