Sur le blog, vous avez pu suivre le développement de nombreuses nouvelles pratiques impliquant l’impression 3D. Aujourd’hui je vous invite à faire un focus sur l’évolution de l’offre relative aux imprimantes 3D domestiques, dans le temps. En effet, lors d’un article précédent j’avais insisté sur l’écart énorme de possibilité entre les imprimantes 3D domestiques et celles consacrées à un usage professionnel. Eh bien, figurez-vous que cet écart tend à se réduire et c’est tant mieux !
Sans trop m’attarder sur le projet RepRap, initié en 2008, qui n’est autre que la genèse de l’impression 3D domestique, je vous propose de nous tourner vers les modèles de demain. Au fur et à mesure des années, des imprimantes de plus en plus ergonomiques et esthétiques ont vu le jour et cela ne fait a priori que commencer.
Je me permets de prendre pour exemple, afin d’illustrer mes propos, une imprimante devenue emblématique, étant donné qu’elle représenterait environ 35 % des parts de marché du secteur domestique en 2014 (> 10 000 $) selon Stratasys (sa maison mère), la fameuse « MakerBot Replicator ». La photo, ci-dessous, nous permet d’observer comment, en s’appuyant sur le projet RepRap, la machine dans un premier temps artisanale s’est mue afin de devenir le leader du marché d’aujourd’hui, notamment grâce à son design épuré.
Après le phénomène de l’imprimante 3D plug-and-play, qui a émergé l’année dernière. Il semblerait que ce soit au tour de l’imprimante 2 en 1 d’avoir le vent en poupe. Quand je dis 2 en 1 j’évoque des imprimantes de bureau multifonctions qui pourraient à la fois imprimer, mais aussi scanner un objet.
La « XYZ Da Vinci all-in-one » est la première imprimante domestique au monde ayant un scanner intégré pour un coût de 799 $ (photo ci-à-gauche). Cette imprimante, toute récente, n’est disponible que depuis le début du mois de novembre. Elle vient poursuivre la dynamique enclenchée par l’industriel taïwanais New Kimpo Group avec la XYZ Da Vinci 1.0 (prix CES 2014) qui nourrit l’ambition de devenir le leader du marché avec cette machine.
La démarche est intéressante pour sûr. Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est tout de même le démarrage en trombe de la campagne Kickstarter lancée par la marque « Flux » sous le nom de « FLUX All-in-One 3D Printer » (photo ci-à-droite). La campagne a, en effet, atteint en seulement deux journées l’objectif fixé à 100 000 $ en arrivant à un total de 500 000 $, un mois avant la clôture de la collecte… En plus d’avoir un scanner intégré ce modèle présente un visuel tout à fait intéressant et rend possible un traitement laser ce qui peut faire la différence. Je préfère finir en vous laissant découvrir la vidéo de présentation du projet Kickstarter qui je trouve se suffit à elle-même et présage un futur plutôt sympathique.
Enjoy !