Comme prévu, Cody Wilson a récemment publié les plans de son machiavélique pistolet à imprimer en 3D en un clic de souris sur defcad.org. Le Département de la Défense américain (DoD) n’aura mis que quelques jours pour faire supprimer ces fichiers dangereux du site officiel. Quelques jours pendant lesquels de nombreux amateurs d’armes à feu et autres curieux se sont évidemment empressés de télécharger la version numérique du revolver Liberator que l’on retrouve désormais sur de nombreux réseaux (pas toujours légaux) parallèles au web comme le Peer to Peer BitTorrent (à savoir qu’ils ont aussi été retirés de Mega, le célèbre espace de stockage de Kim Dotcom)…
#DEFCAD has gone dark at the request of the Department of Defense Trade Controls. Take it up with the Secretary of State.
— Defense Distributed (@DefDist) 9 mai 2013
Ci-dessous une copie de la lettre que le DoD a adressée à Cody Wilson qui pour rappel est âgé de seulement 25 ans et encore étudiant :
Le fondateur de Defense Distributed a immédiatement obtempéré mais soulève un gros problème d’atteinte à la liberté de l’Internet. Il ajoute pour sa défense que son groupement Defense Distributed est à but non lucratif et que les plans du Liberator sont protégés par le domaine public.
Pour ceux qui disposent d’une imprimante 3D Stratasys et qui souhaiteraient imprimer le Liberator gun pour l’essayer, sachez qu’il est fortement conseillé de n’utiliser qu’un seul canon par balle tirée. Ce dernier subit en effet de très fortes pressions et sa détérioration à chaque détonation, ce qui accroît le risque d’accident grave.
Voici à quoi ressemblent les plans 3D du pistolet à imprimer qui fait le buzz :