Détestant faire à manger, la Foodini est probablement l’imprimante 3D que j’attends le plus pour équiper ma cuisine. Annoncée en fin d’année dernière par Natural Machines, la machine à cuisiner qui avait fait grand bruit tente son financement sur la célèbre plateforme de crowdfunding. En cas de succès de la campagne, elle pourra facilement s’intégrer chez les particulier comme les professionnels avec un faible encombrement de 43,8 x 43 x 43 cm pour 10 Kg et un design à la fois sobre et moderne.
Vidéo de présentation de l’imprimante 3D alimentaire Foodini
L’imprimante 3D Foodini fonctionne comme les imprimantes 3D FDM désormais classiques. Elles dépose couche par couche des aliments sucrés ou salés contenus dans des bonbonnes (jusqu’à 5 simultanément) pouvant contenir jusqu’à 123 ml d’ingrédients. Les aliments peuvent être très variés : pâte à pizza, ravioli, spaghetti, gnocchi, chocolat… Ceux-ci sont mixés automatiquement par la machine en fonction de la recette sélectionnée sur l’écran tactile. Les plats ainsi réalisés auront un volume maximum de 25 × 16,5 × 12 cm.
Alors que les frigidaires et autres équipements domestiques sont déjà connectés à Internet, la Foodini ne pouvait passer à côté de cette fonctionnalité à la mode. Elle sera donc mise à jour automatiquement via Wi-Fi.
Galerie photos de plats imprimés en 3D avec la Foodini
A noter que la Foodini réalise ses petits plats rapidement mais que cela n’inclut pas la cuisson qu’elle ne sait pas faire.
La startup de Miami a déjà récolté presque la moitié des 100 000$ escomptés. La campagne semble donc promise à succès et si c’est le cas, nous ne manquerons pas d’ajouter la Foodini à notre comparateur de caractéristiques et de prix le 25 avril prochain. Elle est annoncée à 1300 $ pour début 2015 mais les premiers “backers” auront droit à un tarif préférentiel de seulement 999 $.
J’imagine que de nombreux Cyril Lignac en puissance et autres gourmands se sont ou vont se jeter dessus et que dans un futur plus ou moins proche les bonbonnes d’ingrédients remplaceront petit à petit les conserves et plats cuisinés pas toujours bons des supermarchés. Les places de marchés d’objets à imprimer en 3D et blogs spécialisés dans la cuisine comme Mercotte vont aussi devoir s’adapter en proposant des fichiers et recette adaptés à ce nouveau type d’imprimante 3D. Les cuisinistes quant à eux devront mettre à jour leur catalogue d’électroménager.
Une petite révolution s’annonce dans les cuisines et la façon de consommer!