Il n’y a pas si longtemps encore, personne n’aurait imaginé ne serait-ce qu’un instant imprimer en 3D une quelconque habitation. Pourtant, depuis 2013 avec le projet WikiHouse, puis 2014 avec Contour Crafting et plus récemment avec cette villa imprimée en 3D par une société chinoise, imprimer des bâtiments est devenu réalité. Cependant, la technologie FDM avec extrusion des murs en béton et simili, commune à tous ces projets, comporte encore des limitations et n’est pas prête pour remplacer les méthodes traditionnelles de construction.
Partant de ce constat, l’inventeur et ingénieur en aéronautique et mécanique Mark Pivac a imaginé un énorme robot capable de construire des murs de briques. La machine s’occupe de découper les briques à la bonne taille pour ensuite y déposer du mortier avant des les poser une par une avec un bras télescopique et un laser.
Démonstration de Fastbrick, le robot qui imprime des maisons en 3D avec des briques
A la vitesse de 1000 briques par heure, le Robot Fastbrick pourrait réaliser l’élévation des murs d’une maison conçue en CAO en moins de 2 jours, un peu comme une construction de Lego. De plus, pas de contrainte humaine, le robot peut travailler 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an au delta près d’un peu d’entretien de maintenance. Cela représente plus de 150 habitations par an pour un seul FastBrick.
Depuis cette semaine, ce robot baptisé Hadrien (en référence à l’empereur romain de l’Antiquité qui avait fait construire une muraille de défense pour protéger ses légions des barbares) est la propriété de la société DMY Capital Limited qui vient d’acquérir 100% de Fastbrick Robotics, la société créée par la famille Pivac.
Après plus de 7 millions de dollars d’investissement et plusieurs longues années de développement, Hadrien peut enfin envisager une commercialisation progressive, de l’Ouest du continent à l’échelle nationale puis mondiale.
Si ces images de synthèse laissent rêveurs, seul le temps nous dira si ce projet d’automatisation de la maçonnerie pourra révolutionner le logement (en Australie dans un premier temps) en permettant de répondre à la (forte) demande à la fois rapidement et à un prix défiant toute concurrence.
Plus d’informations sur fastbrickrobotics.net
Ce n’est pas de l’impression 3D, mais juste une assembleuse de briques !!! juste un robot, pas de révolution technologique derrière ceci, puisque la machine n’imprime rien, juste une découpe et pose. Aucun avenir – ce post n’a aucun intérêt.
Dans la mesure où l’on se trouve avec une machine CNC (c’est à dire contrôlée par ordinateur) qui “crée” une forme quelle qu’elle soit à partir d’un fichier 3D, nous avons bien affaire à une imprimante 3D. La seule différence avec une imprimante FDM est que le matériau se trouve sous forme de blocs (ici des briques) qui sont assemblés.Quand vous dîtes “juste un robot”, vous avez tout à fait raison, mais une imprimante 3D telle que vous la voyez n’est-elle pas elle-même un robot? Pourtant, n’est-ce pas une vraie révolution technologique?
Merci Ottavio, je n’aurais pas mieux répondu.
Il s’agit bien là d’une sorte d’imprimante 3D avec un procédé et un “consommable” différent de ce qu’on a l’habitude de voir 🙂
Bonjour
On fabrique des brique type Lego géante (QBIQ) on a déposé le terme Additive Blocks Manufacturing et cela rentre effectivement dans l’impression 3D car le procédé marche par Addition de Matières mais ici deja deja formées (briques)
le MIT à aussi un projet avec des parpaing https://www.youtube.com/watch?list=PLKfWL8IXgKBte4TfD53pLaHONfSYCX0RH&v=FOtIYOJ7fJc.
et il y a aussi un projet Israélien qui c’est inspiré de notre concept de Lego Génts