Interview : des bijoux imprimés en 3D avec Jean-Louis Casquette
Julien
L’entreprise Jean-Louis Casquette a été fondée par Jean-Baptiste Fontes, un Français expatrié aux Etats-Unis. C’est son stage chez Shapeways qui lui a fait découvrir l’impression 3D et c’est à New York qu’il a démarré son business. Avec 150 ventes dès le premier mois, Jean-Louis Casquette a réussi un bon démarrage et depuis les “caskates” se vendent très bien, dans tous les matériaux (acier, bronze, argent et simple plastique). Retour sur son parcours et le lancement français de la marque.
Comment est née cette idée de créer des bagues ornées de mini-casquettes ?
Jean-Louis Casquette est né après une blague faite entre Louis et moi (Jean-Baptiste) même lors d’une soirée New Yorkaise. L’idée était de créer un objet en 3D qui n’existait pas tout en utilisant le fait que l’impression du métal était peu connue. Ayant alors tous les deux une casquette sur la tête, l’idée de bijou casquette est apparu assez naturellement. Le lendemain matin, le premier essai était modélisé et envoyé à l’imprimante.
Pourquoi avoir démarré à New York ?
Lors de la création de la marque, je travaillais alors à New York chez Shapeways, service leader dans l’impression 3D. Jean-Louis Casquette se devait de naître à New York.
D’où vient le nom de Jean-Louis Casquette ?
Rien de plus simple: mélangez les deux Founders et l’objet qu’ils créent et vous avez le nom de la marque. Jean+Louis+Casquette, CQFD.
Comment avez-vous réussi à convaincre des peoples de porter ces bijoux insolites ?
Les peoples ont été attirés par deux différents aspects de la marque :
– l’originalité du design : faire partie des premières stars à porter un bijou comme celui-ci est un pari peu risqué. Le fait que JLC soit aussi parti d’un blague ajoute aussi beaucoup de décontraction et de fun: tout ce qu’une célébrité souhaite montrer au public ;
– l’impression 3D : le fait de faire partie d’un mouvement technologique montre qu’on se tient au courant de l’ère nouvelle. En plus de cela, le fait de pouvoir customiser la bague avec ses initiales et son numéro (pour les sportifs) a ajouté un autre argument de poids.
Pourquoi avoir choisi l’impression 3D comme technologie pour fabriquer vos bijoux ?
Travaillant chez Shapeways lors de la création, l’impression 3D était une évidence. Le fait de pouvoir créer des bijoux sans être bijoutier était une révolution. Il s’est aussi avéré que le fait de pouvoir imprimer à la demande a beaucoup réduit les risques financiers. C’est grâce à cette technologie que la blague est devenue une bague.
Quelles sont les personnalisations les plus demandées ?
Les personnalisations les plus demandées sont les logos de clubs de sports, les numéros de joueurs favoris ainsi que les initiales des personnes concernées.
Pensez-vous à décliner la casquette dans d’autres produits que la bague ?
La casquette a déjà été déclinée dans d’autres produits, nous proposons maintenant deux types de bagues (une plus féminine), un collier et des boucles d’oreilles. Les boutons de manchette sortent dans le courant du mois d’octobre.
Des projets pour la suite ?
La blague ne s’arrête pas là, nous allons sortir des vraies casquettes avant noël ainsi que lancer une plateforme de customization online de la bague. Vous pourrez bientôt voir votre bague personnalisée sur le site et changer tous les détails de celle-ci.
Le lancement de la marque en France était-il envisagé dès le début et quel succès espérer dans l’hexagone ?
Le lancement en France n’était pas envisagé aussi tôt mais l’analyse des ventes nous a montré que beaucoup de français ont acheté la bague malgré un site en anglais et les prix en dollars. Créer un environnement plus “Friendly” pour la France est donc nécessaire et après tout: Jean-Louis Casquette est quand même bien français !