La semaine dernière, je vous présentais la LumiPocket, une imprimante 3D SLA de poche parmi les plus petites au monde si ce n’est la plus petite. Mais ça c’était sans compter sur l’iBox Nano qui pourrait être la plus petite imprimante 3D SLA au monde, mais aussi la moins chère si sa campagne de financement participatif sur Kickstarter est un succès (et c’est bien parti). De plus, cette nouvelle venue sur le marché des mini-imprimantes 3D possède un énorme avantage, c’est la première à utiliser un écran LCD pour durcir la résine. Là où la machine de Lumi Industries fonctionne avec un projecteur DLP qu’on peut difficilement mettre dans sa poche, les autres utilisent un laser beaucoup plus lent.
Les différentes technologies de stéréolithographie (SLA)
Si le projecteur DLP est encombrant et coûteux à l’entretien, il a pour avantage de flasher la résine couche par couche. La vitesse d’impression est ainsi grandement accélérée et ne dépend plus de la taille du plateau mais seulement de la hauteur de l’objet.
Quant à lui, le laser est nettement moins volumineux mais fonctionne comme les imprimantes 3D FDM en durcissant la résine ligne par ligne ou point par point.
Avec son écran LCD à LEDs UV d’une durée de vie supérieure à 50 000 heures, l’iBox Nano combine le meilleur de ses deux technologies pour être petite, rapide et très précise.
Présentation vidéo de l’iBox Nano
Un logiciel sans installation, simple et multiplate-forme
Les ingénieurs de iBox Printers ont développé un logiciel simple et multiplate-forme. Ce dernier ne nécessite aucune installation puisqu’il est propulsé par un Raspberry Pi embarqué et contrôlable en réseau depuis n’importe quel navigateur Internet (smartphone, tablette et ordinateur que ce soit Apple, Android, Windows, Linux, etc).
Les caractéristiques
- Résolution X-Y : 328 microns
- Résolution Z : 0.39 – 100 microns
- Volume d’impression : 40 x 20 x 90 mm
- Dimensions : 85 x 110 x 235 mm
- Poids : 1.1 kg
- Consommation électrique au repos : 1.5 Watts (310mA @ 5v)
- Consommation électrique en impression : 2.7 Watts (500mA @ 5v)
- Connectivité : Wi-Fi et/ou Ethernet (100BT)
- Logiciel : navigateur Internet
- Résine : iBox Resin et Makerjuice
Impression 3D d’une petite tour en time lapse
Comparatif d’imprimantes 3D
Résolution / prix
Poids / taille
Nuisance sonore
Consommation électrique
Résolution
Galerie photos d’objets imprimés avec l’iBox Nano
Alors certes le volume d’impression est très réduit mais répond à la plupart des usages d’une imprimante 3D pour la réparation d’objets et la réalisation de figurines, jouets, etc. Surtout qu’avec un prix de vente de seulement 299 $ pour une disponibilité début 2015, l’iBox Nano semble promise au succès.
De plus, on peut tout à fait imaginer que cette technologie d’impression 3D SLA par LCD soit évolutive et puisse permettre d’imprimer des objets plus volumineux tout simplement en augmentant la taille de l’écran, ce qui n’est pas faisable avec le DLP.