Financée sur Indiegogo, l’imprimante 3D LumiFold va de paire avec le scanner portable Sense que je vous présentais hier. En effet, une fois pliée, ses dimensions sont proches d’une tablette numérique : 250 x 120 x 30 mm. Forcément, le volume d’impression est lui aussi réduit avec un petit 90 mm cube. Elle peut aussi bien fonctionner sur secteur que sur batterie, ce qui la rend vraiment portable. A son origine, l’Italien Davide Marin a voulu satisfaire la demande d’un dentiste qui souhaitait simplement imprimer des moules dentaires sans s’encombrer d’une imprimante 3D classique à extrusion de fil plastique chauffé.
Vidéo : déballage, montage et test de l’imprimante 3D Lumifold
Comme vous pouvez le constater, la LumiFold fonctionne avec de la résine de polymère photo-active (coûtant environ 120€ par litre). Un projecteur vient constituer couche par couche un objet 3D à l’intérieur d’une cuve contenant la résine durcissant à la lumière qui se vide progressivement. Vous avez bien lu, il faut un projecteur qui n’est pas fourni avec l’imprimante (ce qui explique son prix réduit d’environ 350€). Cette imprimante 3D pliable et portable n’est donc pas utilisable au quotidien à tout moment comme peut l’être le scanner 3D Sense. C’est dommage, même si je n’y voyais pas forcément beaucoup de cas d’utilisation. On pourrait par exemple s’imaginer imprimer ses clefs devant chez soi dans le cas où on les aurait perdues.
Pour palier à cet inconvénient, un second modèle est en cours de conception, basé sur un système de balayage par laser qui remplacerait ce fameux projecteur. C’est non sans rappeler le principe de fonctionnement de l’imprimante 3D Peachy. Reste à savoir dans quelle mesure ce laser augmentera l’encombrement de la LumiFold une fois pliée.
Désormais, pour un achat d’imprimante 3D, il faudra choisir entre portabilité et volume d’impression alors qu’avant la course était plutôt à celle qui serait la plus imposante.