Si vous nous lisez, c’est que vous avez un toit sur la tête et que plus généralement, ceux qui s’intéressent à l’impression 3D aussi. Ce n’est malheureusement pas le cas de près de 4 millions de personnes en France et de plusieurs milliards à l’échelle mondiale. Certains d’entre eux ont pourtant peut-être déjà entendu parler des imprimantes 3D via les gazettes gratuites distribuées dans les transports en commun ou encore à la radio. Peut-être même s’agissait-il du buzz des maisons imprimées en 3D en moins de 24 heures. Mais ces sans-abri se sont-ils dit qu’un jour, on pourrait leur imprimer un logement pour les sortir de la galère ?
Ce projet ambitieux risque d’être difficile à concrétiser via le financement participatif. En effet, ils n’ont encore aucun produit à présenter et les rétributions attribuées au « backers » (les personnes qui participent au financement) sont inhabituelles. Cela va du certificat de « bonne action » jusqu’à la maison imprimée en 3D, à échelle réduite ou à échelle 1 dans le pays de son choix, en passant par une imprimante 3D, une conversation téléphonique avec le fondateur ou encore une rencontre avec ce dernier.
Alors, selon vous, est-ce qu’imprimer des maisons en 3D, ce métier du futur, peut réellement servir la cause humanitaire ?