Comme Apple et bien d’autres géants de l’informatique, Microsoft ne pouvait ignorer les bénéfices de l’impression 3D. L’enterprise de Redmond a aussi déposé ses brevets en matière d’imprimante 3D, et pas que pour la lecture de fichiers 3D.
L’actualité n’est pas toute récente mais on ne peut ignorer que Microsoft s’intéresse aussi à l’impression 3D. La lecture de fichiers 3D en natif dans Windows 8.1 était une première étape, s’en est suivi un logiciel gratuit de modélisation, 3D Builder, sûrement pour devenir le système d’exploitation le plus compatible avec des imprimantes 3D.
Le brevet dont on parle ici concerne une machine capable de fabriquer les composants nécessaires à la conception d’un objet électronique, voire des objets électroniques finis prêts à l’emploi (smartphone, smartwatch, etc.). Les matières premières pourraient ainsi être des LED, de l’encre luminescente, des processeurs, des modules de connexion réseau (Wi-Fi, Bluetooth) et divers capteurs. Ces composants ne seraient donc qu’un consommable que l’on ajoute, ou pas, dans la fabrication d’un objet fini.
Imaginons la fabrication à la carte de téléphones Nokia, le client pourrait choisir ses propres composants : processeur simple ou octo-coeurs, capteur appareil photo 5 ou 40 megapixels, connectique réseau complète ou limitée, stockage interne plus ou moins important, ajouter un module de santé connectée, etc. L’utilisateur serait donc gagnant sur deux tableaux, d’un côté des fonctionnalités qui lui seraient adaptées et utiles et de l’autre un tarif cohérent excluant gadgets et caractéristiques dont il ne se servirait pas.