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recyclage plastique imprimante 3d

OmNom, la machine qui fabrique du filament à partir de déchets de plastique

Si le prix des imprimantes 3D tend à baisser considérablement, ce n’est pas le cas des consommables. Avec un prix au kilo compris entre 20 et 50 € en moyenne, le plastique peut vite coûter plus cher qu’une imprimante d’entrée de gamme (environ 500 €) pour les gros consommateurs. C’est donc un budget à ne pas négliger quand on se lance dans l’impression 3D. Mais le pire, c’est peut-être le gâchis de plastique qui peut découler des impressions, surtout pour les gros objets. En effet, le pellet qui sert de support d’impression pour la base des objets et les parties dans le vide ne sont aujourd’hui que pure perte. Le projet OmNom pourrait peut-être changer la donne en recyclant toutes sortes de plastiques (bouteilles, sacs, pellets d’impressions 3D, etc.) en filaments pour imprimante 3D.

Vidéo du premier prototype d’OmNom présenté à la Maker Faire San Francisco 2013

Un second prototype plus avancé sera présenté lors de la prochaine Maker Faire New York mais le produit final devrait ressembler à la maquette ci-dessous :

Maquette de l’OmNom final

OmNom Prototype

L’OmNom est composé de 3 éléments principaux qui sont une meuleuse, une extrudeuse (pour filament 1.75 mm ou 3 mm) et un enrouleur. Le trio accompagné d’un bac de collecte devrait être vendu aux alentours de 2000 $ si la futur campagne Kickstarter est un succès. Cependant, l’ensemble sera modulaire et pourra fonctionner avec les équipements d’autres constructeurs ou encore faits maison et chaque élément pourra être acheté indépendamment des autres.

omnom project logoD’un point de vue sécurité le broyeur fonctionne à vitesse réduite tout en offrant un couple élevé. L’appareil dispose aussi de différents interrupteurs de sécurité ainsi qu’un commutateur d’alimentation générale.

Cette machine à recycler est compatible avec les classiques plastiques ABS et PLA mais aussi PET (emballages alimentaires, bouteilles d’eau, gobelets, assiettes et autres ustensiles de table jetables), HIPS et HDPE (sacs en plastiques).

Entre les chutes de support d’impression, les objets imprimés en 3D ratés et tous ces déchets du quotidien c’est un énorme potentiel aussi bien bénéfique au consommateur qu’à l’environnement!

Reste à savoir combien de déchets faut-il pour réaliser une bobine de 1 kg et surtout quel impacte peut avoir ce plastique recyclé sur la qualité des objets imprimés avec.

A propos de Motard Geek

Motard Geek
Administrateur du site (lesimprimantes3d.fr) avec Julien, passionné par l'informatique et les nouvelles technologies, un peu geek sur les bords, motard du dimanche, blogueur multi-casquettes, attiré par l'impression 3D depuis ses débuts.
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9 COMMENTAIRES

  1. En tant que plasturgiste j’attire l’attention que la qualité du plastique dépendra surtout du non mélange de matériaux au broyage.

    • En tant que non plasturgiste, je suis curieux des exigences de tri en amont. D’autre part, si je met du PET ou des sacs plastiques, j’obtiens dans les deux cas du filament utilisable ?

      • J’imagine que le filament sera utilisable mais quid de la qualité des impressions ?

        • bonjour pouvez vous m aider sur le sujet j’aimerais savoir quelle sigle appartient a du PLA et a de l ABS car sur des objet en plastique que j’ai regarder il y a le sigle de recyclage mais avec un numero. quelle numero correspond au PLA et idem ppour ABS merci

  2. sil vous plait répond moi est ce que cette machine fabriquer les fils comme les fils de la laine de crochet répond moi urgent svp et merci

  3. Il faut un certain suivi pour avoir une qualité constante, utiliser le même type de plastique et surtout, la même couleur !

    Si vous mélanger du blanc, du vert, du rouge, du noir, ça va donner un fil de toutes les couleurs.

  4. Le plus important avant de broyer vos emballages pour en faire du filament, sera de les nettoyer de manière impeccable.
    Tout résidu pouvant poser problème par la suite sur la qualité du filament. Pour ce qui est des bouteillles d’eau, ça ne devrait pas être trop compliqué… pour les bidon de shampoing, lessive liquide, etc un bon rinçage.
    Mais la question que je me pose, est ce que la quantité d’eau utilisé ne risque pas de réduire les bienfaits de ce recyclage sur l’environnement. Je sous entend que dans les villes ou ce plastique est déjà recyclé de manière industrielle, un recyclage fait maison n’est peut être pas meilleurs.
    Dans ce cas, seul l’impact financier afin d’économiser du filament justifierait cette pratique.

    • Il existe aujourd’hui des systèmes d’auto-filtration des eaux grises qui les réintroduisent continuellement dans un circuit fermé. Les eaux grises passent à travers des filtres au charbon actif et peuvent être réemployées indéfiniment dans le même cycle. Aucune perte, aucun gaspillage 😉

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