L’organisation non gouvernementale New Story souhaite offrir un toit aux mal logés des pays dits pauvres. Elle a présenté un prototype de maison imprimée en 3D dans le cadre du projet 3Dhome.org, en partenariat avec ICON Build.
Ce n’est pas une nouvelle que d’apprendre qu’il y a de nombreuses familles mal logées dans les pays en voie de développement et la maison 3D existe déjà. Le problème tient principalement du coût d’acquisition d’un logement, ou tout simplement du manque de matières premières et de compétences pour construire un bâtiment de ce genre. L’impression 3D peut révolutionner l’habitat puisqu’une machine peut s’occuper de quasiment toute la construction. C’est ICON, le constructeur de la Vulcan, une imprimante 3D conçue pour imprimer des maisons, qui est le partenaire privilégié de cette action.
Le projet est le suivant :
- le coût de fabrication d’une maison est de 4 000 $
- il faut moins de 24 heures pour imprimer une maison de 55 à 75m²
- plus d’un milliard de personnes ne vivent pas dans des conditions décentes
Comment y arriver ?
- récolter 600 000 $ pour terminer la R&D du projet 3Dhome
- récolter 400 000 $ pour 100 maisons qui seront imprimées au Salvador
- poursuivre l’action au Salvador et dans d’autres pays en développement
- démocratiser la technologie pour abaisser les coûts et offrir un toit à bien d’autres mal logés
La partie R&D inclut la mise au point d’un logiciel et d’une imprimante 3D, réaliser des tests sismiques, transporter l’imprimante jusqu’au Salvador et former des personnes locales pour utiliser et maintenir l’outil de production.
New Story n’est pas une ONG qui vient d’être créée pour l’occasion. En seulement trois ans, l’organisation revendique plus de 1300 maisons construites de manière traditionnelle pour aider des familles de Haiti, de Bolivie, du Mexique et du Salvador. Mais l’impression 3D peut accélérer les choses et pour une somme ridicule, donner un toit à une famille. Même pas un an de loyer pour un petit studio en France. Le prix de quelques options sur une Audi neuve. Pour héberger une famille dans une zone difficile. Découvrir l’action et faire un don sur le site New Story 3D Home.
Les zones sinistrées, après une catastrophe naturelle par exemple, peuvent aussi être concernées par ces constructions rapides et peu onéreuses. Dans une telle situation, il faudra néanmoins prendre en compte plusieurs facteurs : nettoyer toute la zone (après un ouragan, des arbres sont tombés, des routes abimées et l’électricité coupé), assurer le transport d’une imprimante 3D aussi volumineuse et de la matière première en quantité suffisante pour imprimer tous ces logements.
Evidemment, on peut s’insurger et dire qu’on a également des sans abris dans nos pays développés. Des SDF qui vivent dans leur voiture ou carrément dans la rue. Eux aussi méritent un toit correct et ce type de projet serait tout aussi intéressant en Europe ou en Amérique du Nord. Mais les pays occidentaux imposent des normes qui alourdissent le coût de construction, l’achat du terrain n’est pas neutre et que dire des nombreuses taxes qui se rajouteront. Malgré un surcoût, ce genre d’action est néanmoins à adapter à nos pays développés pour offrir un toit convenable à tout le monde.
Bonjour
Je trouve ce projet et cette technique fort intéressante et moins polluante. En France beaucoup seront intéressés, à commencer par moi. A quand la possibilité de réaliser ce type de maison en Bretagne ? Merci de me tenir informée. Cordialement. Mme Donval