CES 2014 : OWL Nano, l’imprimante 3D résolution nano

Motard Geek 12 janvier 2014 Imprimante 3D 1 commentaire

Les imprimantes 3D à extrusion plastique ont envahi le marché avec une résolution stagnant aux alentours de 100 microns et il est devenu extrêmement difficile de faire un choix parmi celles-ci (ils sont d’ailleurs déjà plusieurs à s’être posé la question sur le forum). Présentée au CES 2014 qui s’est déroulé cette semaine, l’imprimante 3D OWL Nano au look futuriste vient bouleverser la donne grâce à la stéréolithographie qui lui permet d’atteindre une résolution de 100 nanomètres, soit 1000 fois plus précise que la Replicator 2.

Créée par Old World Laboratories, cette imprimante 3D nano ne joue cependant pas dans la même gamme de prix que le fer de lance MakerBot puisqu’elle est annoncée à 4900 $ (environ 3500 €).

Galerie photo : imprimante 3D OWL Nano

Présentée dans un boitier au design soigné et élégant, l’imprimante OWL Nano se veut différente des modèles traditionnels. Le constructeur est plutôt avare en terme de caractéristiques et performances, seuls la résolution et le volume d’impression de 15 x 15 x 20 cm sont communiqués mais les quelques réalisations publiées parlent d’elles-même, le rendu est plutôt impressionnant (sans mauvais jeu de mots).

Galerie photo : objets imprimés en 3D avec l’OWL Nano

Si l’OWL Nano fait mieux que ses concurrentes qui impriment par SLA comme la FSL3D Pegasus Touch ou la FormLabs Form1, c’est – entre autres – grâce à un laser repensé, placé au plus près de l’objet et dépourvu de miroirs qui induisait de la distorsion.

Contrairement à ce que pouvait laisser envisager le procès de 3D Systems contre Formlabs et Kickstarter l’an passé pour violation de brevet lié à la stéréolithographie, d’autres constructeurs se lancent dans cette technologie prometteuse qui devrait donc progresser avec l’aide de la concurrence.

Les imprimantes 3D orientées vers la nanotechnologie ont un grand avenir dans les domaines aussi complexes que le médical (nanobiologie), l’énergie (cellules de panneaux photovoltaïques) et l’électronique (miniaturisation des semi-conducteurs).