On s’était posé la question en abordant le sujet des sextoys imprimés en 3D il y a quelques mois et je crois qu’aujourd’hui la réponse est oui, les technologies de l’impression 3D vont bel et bien profiter à l’industrie du sexe. La société française French Coqs, baptisée d’un jeu de mot anglais/français très évocateur, en est un bon exemple. Elle propose de fabriquer des sextoys sur-mesure grâce à deux outils en ligne très simples.
Lab : sculptez le sextoy de vos rêves
Le “lab” est un outil de modélisation en ligne incroyablement simple d’utilisation. Il suffit de quelques clics pour dessiner une simple ligne qui donnera une forme unique à l’objet sexuel de ses rêves, en tournant à 360° comme sur un tour de potier.
Photocopine : reproduire un sexe d’homme en silicone
“Photocopine” n’est pas qu’un jeu de mot – encore une fois – sulfureux aux connotations multiples, c’est le service phare d’une société française ayant tout misé sur la reproduction de bite en 3D. Il s’agit aussi d’un service en ligne très simple d’utilisation puisqu’il suffit d’envoyer trois photos d’un sexe en bonne forme sous un angle différent pour en faire une copie à l’échelle souhaitée.
Le prix est fonction de la taille : de 29 € pour un phallus de 10 cm et jusqu’à 169€ pour une verge gigantesque de 35 cm. Ajouter à cela 50 € pour une reproduction (Photocopine) et 30 € pour l’option vibromasseur. C’est bien plus cher que les jouets coquins du marché mais c’est du sur-mesure, calqué à votre image, et du “made in France” avec des matières agréables au toucher et surtout respectueuses de la santé.
A l’heure où l’impression 3D est utilisée à tout-va pour faire du sur-mesure, ce concept devrait trouver son marché, que ce soit pour un simple souvenir, en cas de panne technique, combler une absence (les femmes de militaires vont pouvoir arrêter de tromper leur mari) ou simplement faire plaisir à un homme ou une femme.