De l’eau a coulé sous les ponts depuis le Liberator (le premier pistolet imprimé en 3D par Cody Wilson) et l’actualité des armes (à feu) imprimées en 3D se faisait plutôt calme ces derniers temps. Cependant, la récente vidéo publiée par un jeune étudiant nommé Chris remet en lumière l’un des côtés négatifs de la démocratisation de l’impression 3D. En effet, il a fabriqué un pistolet baptisé Yoshee Six Shooter pouvant tirer 6 balles sans recharger.
https://www.youtube.com/watch?v=00ikhs62kIw
Ce revolver est quasiment entièrement imprimé en 3D. Il n’y a que les chambres des munitions qui sont en métal, un clou qui fait office d’axe pour le ressort du percuteur et une vis qui sert de percuteur qui ont été achetés dans le commerce. Les autres pièces ont été modélisée avec Tinkercad ou récupérées sur Thingiverse.
Si Chris a utilisé des cartouches de calibre 22 à blanc pour ses tests, l’arme serait compatible avec de vrais projectiles… non sans risque d’exploser le canon ! C’est bien là que le bât blesse. Si l’impression 3D permet de faire des miracles dans certains domaines (de la médecine à la mode en passant par l’industrie du X), elle peut s’avérer très dangereuse dans d’autres.
La question récurrente est donc comment contrôler et tracer les objets imprimés en 3D, surtout chez les particuliers ? S’il existe des sécurités qui permettent par exemple d’empêcher la reproduction de billets avec les imprimantes 2D, le côté Open Source très développé dans le secteur de l’impression 3D risque bien de compliquer la mise en oeuvre de solutions.