Les constructeurs d’imprimantes 3D se sont très rapidement diversifiés dans les matières d’impression, adaptant les extrudeuses à différentes matières premières. Les plus courantes sont les plastiques ABS et PLA, les plus rares sont les métaux et niveau originalité on a pu voir de la nourriture. Aujourd’hui, la société Hyrel vient surprendre le marché avec une gamme d’imprimantes 3D financée sur Kickstarter, capable d’imprimer avec de la pâte à modeler Play-Do mais aussi avec de l’argile, de la plasticine et du silicone RTV. Le gros avantages de ces matières est qu’elles sont extrudées à température ambiante, il n’y a donc aucun risque pour les enfants. De plus, elles sont non toxiques et réutilisables!
Pour ne pas se restreindre à une population réduite d’utilisateurs, les concepteurs ont créé un système très simple de remplacement des têtes d’impression à chaud :
Ainsi, les imprimantes 3D Hyrel sont aussi compatibles avec le plastique (ABS et PLA selon les gammes) pour d’autres utilisations.
Hyrel est donc un sérieux concurrent pour Origo qui pourrait fortement intéresser le secteur de l’enseignement. La créativité des enfants n’est plus mise à contribution pour la réalisation de figurines ou objets en pâte à modeler Play-Doh mais dans la conception sur ordinateur de ce qu’ils veulent produire. Cohérent à l’heure de l’informatique, pas encourageant pour détecter un talent artistique ou orienter un enfant vers un métier manuel.
L’image illustrant cet article est issue d’un poisson d’avril qui devient finalement réalité.