Ça faisait quelques temps que les oreilles de Cody Wilson ne devaient plus trop siffler mais la polémique au sujet des armes à feu imprimées en 3D refait surface de plus belle! A plusieurs reprises nous avons émis l’hypothèse des criminels s’équipant d’imprimantes 3D pour s’armer à moindre coût plus discrètement. Cette supposition viendrait d’être confirmée par la police britannique. Au cours d’une saisie à Wythenshawe (au Sud de Manchester), ils sont tombés sur des pièces ressemblants au LulzBot à priori réalisées avec une imprimante 3D MakerBot Replicator 2 elle aussi découverte sur les lieux.
Sauf qu’après investigation, les pièces en question ne seraient en fait que des pièces de remplacement pour la Replicator 2 elle-même! La preuve avec la photo ci-dessous. Le déclencheur suspecté en est bel et bien un, mais celui d’un ressort et non d’un pistolet. Quant au soit-disant canon, il s’agirait en fait du tube qui sert de support à la bobine de filament. Cela n’ôte cependant pas tout usage criminel de l’imprimante 3D, il s’agirait peut-être de contrefaçon ou de fabrication de pièces pour pirater les distributeurs de billets?