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Deux ans de prison pour avoir imprimé une arme à feu en 3D

interdit d'imprimer une arme à feu en 3D

Un Japonais a écopé de deux années de prison pour avoir réalisé des armes à feu avec une imprimante 3D. Il avait produit une série de pièces pour l’assemblage et a été arrêté suite à la mise en ligne d’une vidéo qui présentait un pistolet imprimé en 3D ressemblant au Liberator.

Arrêté en mai dernier après que la police ait vu sa vidéo où il montrait une arme à feu fonctionnelle, le tribunal l’a condamné à deux ans de prison ferme. La loi est stricte au Japon concernant les armes à feu et cette copie imprimée en 3D fait partie des interdictions en vigueur dans le pays.

Le jeune homme a peut-être fait les frais d’une lourde peine pour envoyer un signal fort à tous les Japonais qui auraient pour idée de télécharger les plans de révolvers et de les imprimer avec leur machine 3D.

Que ce soit au Japon ou dans les autres pays, les autorités redoutent de ne pouvoir contrôler la circulation et la possession d’armes à feu, ce qui est un vrai problème de sécurité publique. Aujourd’hui, la vente d’armes à feu est réglementée (plus ou moins selon les Etats) et le marché parallèle est généralement surveillé, mais l’impression 3D pourrait voir une multiplication des pistolets faits à la maison.

Le débat est ouvert depuis quelques années et n’est pas prêt de se conclure, entre les partisans de la liberté et ceux qui veulent brider les imprimantes 3D pour les empêcher d’imprimer des choses illégales. La solution pourrait venir du logiciel, la société danoise Create it Real bloque l’impression d’objets interdits depuis ses imprimantes, un peu comme le font certains constructeurs d’imprimantes jet d’encre pour les billets et autres faux papiers.

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