La 3D Printshow fut l’événement français le plus marquant de l’année dans le domaine de l’impression 3D. Nous vous l’avions annoncé, nous vous avions fait gagner des places pour y assister et nous vous en avions fait un live tweet suivi d’un retour en photos (du premier et deuxième jour) et en vidéos. Peu de temps après, le cabinet Viedoc nous annonçait travailler sur un rapport de veille complet sur l’impression 3D. Ce rapport de 46 pages rédigé en français par des spécialistes de la recherche et de l’analyse d’information est aujourd’hui disponible au prix de 490 €.
Sommaire du rapport
Le document est articulé autour de 4 grandes parties. L’équipement pour l’impression 3D est abordé en premier lieu en distinguant hardware et logiciel.
Ensuite vient une étude sur les nouveaux services pour les particuliers avec un focus sur le caractère Open Source de grand nombre de projets et 3 grands acteurs qui en ont fait leur business (Crobics, Sculpteo et Shapelize).
Le bouleversement des pratiques chez les professionnels fait l’objet de la troisième partie, en particulier comment l’impression 3D révolutionne la médecine et la mode. Un point sur la propriété intellectuelle est fait avec pour conclusion qu’elle est impossible à protéger.
La quatrième et dernière partie aborde les dernières avancées absentes du salon, à savoir le Fax 3D d’AIO ROBOTICS, les services d’impression 3D en magasin en France (Auchan et La Poste), le bioprinting (impression 3D d’organes et tissus humains) et l’impression 3D de sous-vêtements féminins sur mesure.
Résumé du rapport
Le salon 3D Print Show s’est déroulé les 15 et 16 novembre à Paris et à en juger par l’affluence, le salon a été un franc succès. Il est fort à parier que la prochaine édition se déroulera dans un endroit plus spacieux tant il était difficile de se déplacer d’un stand à l’autre. Longtemps réservée au prototypage rapide et aux industries de pointe, l’impression 3D s’est récemment démocratisée avec l’arrivée sur le marché d’imprimantes moins onéreuses et plus rapides, ainsi qu’un choix plus varié de matériaux imprimables. Il y a maintenant de nombreuses sociétés qui proposent des imprimantes et consommables à des prix abordables. De nouveaux services dédiés à l’impression 3D ont également vus le jour. Des sociétés proposent par exemple des plateformes de fichiers 3D à imprimer que les utilisateurs peuvent eux-mêmes personnaliser. L’univers de l’open source est aussi très présent et permet de faire du lien social entre bricoleurs d’un nouveau genre. Le salon a également fait la part belle à la création artistique par le biais d’un défilé de mode où l’on a vu des bijoux, des sacs, chaussures, lunettes et autres accessoires imprimés en 3D. Un hall d’exposition entier était d’ailleurs réservé aux artistes souhaitant montrer et vendre leurs créations. Côté projets plus ambitieux, l’impression 3D a un potentiel énorme en médecine, d’autant plus que maintenant il est possible d’imprimer des tissus humains et des implants bio-résorbables. L’impression 3D a d’ailleurs déjà sauvé la vie d’un nouveau-né qui s’étouffait et qui a bénéficié d’une «attelle bronchique» sur mesure réalisée par impression 3D à l’université du Michigan. Enfin, il a été signalé lors du salon 3D Print Show que la démocratisation de l’impression 3D allait changer la donne au niveau de la propriété intellectuelle, surtout en Europe où il est permis de faire des copies personnelles.