Si l’impression 3D nous permettait de recycler directement chaque objet au lieu de le jeter et ainsi de concevoir les nouveaux objets de notre quotidien grâce à la matière broyée des anciens, ne serait-ce pas ça que l’on nomme le progrès ?
Dans son projet “Precious plastic“, Dave Hakkens met en avant la facilité avec laquelle on peut donner une nouvelle vie au plastique. Il explique le peu d’énergie nécessaire pour remodeler cette matière en nous le démontrant en image (vidéo ci-dessous). Ainsi, avec des machines qu’il a lui-même créées, il recycle directement de vieilles bouteilles pour en faire de nouveaux objets.
Là, me direz-vous c’est intéressant, mais ce n’est pas vraiment de l’impression 3D. Je répondrais qu’effectivement non, mais que si on s’inspire de la première partie de son traitement et qu’on transforme la matière en filament, là ça peut devenir de l’impression 3D.
Et c’est ce qu’a imaginé “Yonko Design” avec le projet : 3D-Reprinter. Une imprimante 3D qui pourrait en amont remodeler le plastique à son état brut et en aval utiliser cette même matière pour fabriquer de manière additive l’objet de votre choix. Bien qu’étant effectivement une technologie inexistante telle quelle, à l’heure actuelle, de nombreux projets sont lancés par FilaMaker, Filabot, David3D printer, Recyclebot et vont dans ce sens.
Les possibilités inspirées par ce type d’imprimante sont stimulantes tant l’impact socio-économique potentiel est grand. Car si demain nous pouvons le faire chez nous avec du plastique cela sous-entend qu’après demain nos entreprises pourront le faire avec d’autres matériaux. Ce type de technologie semble donner un tout autre sens au mot recycler (à suivre).