Une fois de plus, la semaine dernière fut riche en actualités dans le domaine de l’impression 3D. On a parlé notamment de l’initiative d’IKEA pour faciliter la vie aux handicapés, shushi et moto imprimés en 3D, automobile et robotique !
Avec ThisAble, IKEA pense au handicapés
Avec les objets ThisAble, le spécialiste suédois du meuble en kit souhaite faciliter l’usage de ses produits aux personnes handicapés. Parmi tous les fichiers proposés par IKEA, on retrouve par exemple un rehausseur de canapé, des poignées de portes plus accessibles, des élargisseurs de boutons pour les lumières. etc. Ils ont tous bien évidemment été pensés pour les produits de la marque. Cependant, certains pourront tout à fait être adaptés à d’autres meubles et accessoires afin de profiter au plus grand nombre.
Sushis imprimés en 3D et nourriture personnalisée
Après la viande imprimée en 3D par Novameat, voici le sushi imprimé en 3D ! Avec son imprimante 3D baptisée Pixel Food présentée au SXSW, la société Open Meals compte bien révolutionner la cuisine japonaise. Si la machine permet de passer du classique poisson cru roulé dans du riz vinaigré à des formes bien plus artistiques, elle permettrait également d’imprimer des aliments sur-mesure en fonction d’un simple test salivaire. Cela permettrait de répondre aux besoins alimentaires du consommateur et de lui éviter les allergies s’il en avait !
La moto Saline Angel imprimée en 3D
Afin de présenter leur projet “Saline Angel“, une moto futuriste imaginée avec l’Institut Supérieur de Design (ISD) de Valenciennes, au Salon du 2 roues à Lyon qui s’est déroulé la semaine dernière, les amateurs de record de vitesse sur lac salé Les Triplettes de Bonneville ont dû trouver une solution pour l’imprimer en urgence. Ce sont les makers du club Dagoma qui leur ont sauvé la mise. Ils ont en effet imprimé pas moins de 68 pièces pour un poids total de 12 Kg de filament en seulement 5 jours pour 1000 heures d’impression 3D cumulées !
De l’impression 3D Ultimaker au Salon de l’auto de Genève
Le célèbre salon automobile vient de fermer ses portes après dix jours et des centaines de milliers de visiteurs. Malgré les nombreuses actualités à ce sujet, un seul constructeur mentionnait l’utilisation de l’impression 3D pour son prototypage ou la fabrication en série. Il s’agit de l’Espagnol Seat qui exposait une Ultimaker S5 sur son stand, montrant que l’on peut recycler du plastique pour créer des objets. Et ce sont des prototypes d’étriers de frein qui sont actuellement conçus en impression 3D FDM, pour ensuite fabriquer le modèle final en fabrication traditionnelle.
Un robot origami très doux
Des chercheurs du MIT CSAIL (le laboratoire de recherche en informatique et intelligence artificielle de l’Institut de technologie du Massachusetts) ont mis au point un bras robotisé inspiré par l’origami. C’est le dispositif en forme de cône flexible qui a été imprimé en 3D. Avec un principe de mise sous vide, il peut soulever des objets de formes très variées et pesant jusqu’à 100 fois son poids sans les abîmer.