La semaine passée fut intéressante pour découvrir des nouveaux projets liés à la fabrication additive. Tout d’abord, la ville de Belfast qui s’illumine d’orbes imprimées en 3D, tandis que Sturdy Cycles a supervisé la création d’un vélo en titane et que des Indiens bénéficient d’une maison imprimée en 3D béton. Markforged a amélioré l’environnement de ses imprimantes 3D métal découvrez comment un logiciel peut vous faire économiser du temps et du filament. Enfin, essayez vous aussi de transformer votre imprimante FDM traditionnelle en convoyeur infini !
Des lumières imprimées en 3D à Belfast
Des rues de la capitale de l’Irlande du Nord se sont vues décorées de luminaires imprimés en 3D. Le projet Urban Scale Interventions faisait participer des citoyens pour imaginer et créer ces 43 orbes afin d’égayer un quartier de la ville. L’impression 3D a été réalisée en FDM avec des Ultimaker S5, en une dizaine de morceaux pour chaque luminaire, avec du PETG Filamentive.
Une Hornet “infinie”
L’imprimante Artillery Hornet (dont voici le test) est une petite machine qui ne peut imprimer qu’au volume maximal de 220 x 220 x 250 mm, ce qui n’était pas au goût de Swal qui a converti sa machine en imprimante 3D infinie comme la 3DPrintMill de Creality (test). Il a acheté un convoyeur, une sorte de tapis roulant pour faire défiler le support d’impression et ainsi réaliser des prints XXL ou imprimer des petites séries d’objet sans être limité par la surface du plateau.
PrintWatch pour détecter les erreurs d’impression 3D avec Octoprint
Afin d’éviter le gâchis de filament dans le meilleur des cas et la casse de matériel dans le pire lorsque le plastique fondu forme une boule impossible à enlever autour de la tête d’impression, la société américaine Printpal a développé un logiciel baptisé PrintWatch pour prévenir voire empêcher les problèmes d’impression 3D. Ainsi, grâce au machine learning et à l’intelligence artificielle dont la puissance de calcul est située dans le cloud, ce plugin pour Octoprint qui utilise une API pour analyser le flux vidéo permet de détecter les défauts d’impression 3D. En fonction de la gravité, une simple alerte peut être envoyée au maker ou le job peut tout simplement être stoppé pour limiter les dégâts. L’utilisation de Printwatch est soumise à un abonnement dont vous pouvez retrouver les différents tarifs sur le site officiel.
L’impression 3D métal selon Markforged
La Metal X de Markforged a évolué depuis sa commercialisation. Cette imprimante 3D métal a depuis bénéficié de plusieurs améliorations, dont un post traitement plus rapide et plus efficace qu’auparavant.
Maison imprimée en 3D en Inde
En Inde aussi, l’impression 3D de maison est une réalité. Les besoins et l’esthétique sont différents des autres projets aux USA ou en Afrique par exemple, mais le procédé reste le même avec une grande imprimante 3D béton qui coule les murs du petit bâtiment.
Un vélo en impression 3D titane
Le vélo Fiadh de Sturdy Cycles est en titane imprimé en 3D grâce au procédé Cold Metal Fusion (CMF). Un matériau qui change des cadres en carbone réussi avec l’association des entreprises Headmade Materials et Element22 (le titane, justement). Au stade de prototype, la R&D continue pour voir si la production et la commercialisation pourraient être viables pour ces vélos de route imprimés en 3D avec du titane.