Une websérie de huit épisodes est proposée par Arte sur le thème du DIY. Simplement intitulée Fais-le toi-même, cette série de courtes vidéos parle de la créativité et de l’inventivité des makers de tous horizons, qu’ils utilisent ou non l’impression 3D. C’est la part belle aux ingénieux et bricoleurs qui inventent dans leur cave, réparent ce qui est cassé et développent leur curiosité en détournant des objets de leur utilisation principale.
Ce documentaire en huit parties de six minutes présente des musiciens, artistes, scientifiques qui passent leur temps à chercher, comprendre, essayer, rater, recommencer, partager.
Fais-le toi-même 1 : Découvrir
Les makers n’hésitent pas à ouvrir les objets afin d’en créer par eux-mêmes, qui correspondent à leurs envies. L’important pour eux c’est de distiller cet état d’esprit aux autres : passer de l’idée à l’objet, du pixel au réel.
Fais-le toi-même 2 : Fabriquer
Créer des objets simples, fascinants, enchanteurs mais qui ne servent à rien… à priori en tout cas ! Alex Weber et Albertine Meunier fabriquent pour la beauté du geste, pour satisfaire un besoin profond. Derrière cette apparente naïveté, ils révèlent la complexité et l’utilitarisme du monde numérique et technologique.
Fais-le toi-même 3 : Enchanter
Certains artistes détournent les technologies et font ainsi évoluer leurs styles. Ils apportent au public une nouvelle façon d’envisager les spectacles avec une touche de magie, une utilisation de la technique que l’on ne connaissait pas jusqu’alors.
Fais-le toi-même 4 : Sampler
La ville est le terrain d’expérimentation des hackers/makers, ils réinvestissent l’espace public. L’humour, la dérision, l’esprit vandale et le spectaculaire sont leurs armes, ils dénoncent ainsi la pollution visuelle de la publicité et du marketing à outrance.
Fais-le toi-même 5 : Transformer
Pour fabriquer ce que l’on veut, tous les moyens sont bons… surtout récupérer les déchets pour en faire de nouveaux matériaux de création. Si l’éco-conception n’est pas une pratique exclusive aux makers, elle est liée à leurs valeurs : réparabilité, conception responsable, capacité de modifier et de recycler les objets créés… Une façon de lutter contre l’obsolescence programmée.
Fais-le toi-même 6 : Partager
L’intelligence collective est au coeur du mouvement maker. C’est en partageant ses créations, en laissant en libre accès les outils et les logiciels, en transmettant les savoirs et les pratiques que chacun pourra à la fois contribuer au bien commun et trouver les informations dont il a besoin pour créer librement.
Fais-le toi-même 7 : Résister
Internet incarne cette capacité à échanger, à s’approprier des moyens d’expression… mais ça, c’était avant les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon). Electrons libres, les hackers/makers organisent la résistance. Ils dénoncent les abus, révèlent les systèmes par lesquels les géants du web nous imposent leur vision du monde, grâce à leurs créations subversives,
Fais-le toi-même 8 : Imaginer
Les makers s’attaquent aussi au système de production et de consommation qui rend les utilisateurs dociles. Ils veulent contribuer au changement en proposant de nouveaux modes d’échanges, de nouvelles formes de création. Un mouvement mondial à l’échelle locale dans lequel chacun trouve sa place, se sent utile, se réalise.
Cette websérie Arte est la bienvenue pour faire un peu plus connaître le monde des makers. Vous reconnaissez-vous dans ces vidéos ? Que manque-t-il pour faire le panorama complet de l’univers Do It Yourself ?