Le constructeur HP donne un rapport détaillé sur une prédiction des tendances de la fabrication additive en 2021. Voici un résumé de ce Digital Manufacturing Trends Report. Des projections qu’il conviendra de vérifier en fin d’année.
Tendances 2021 en impression 3D
Plus de 2 000 clients impression 3D HP ont répondu à quelques questions pour que le constructeur en fasse une étude prévisionnelle sur le marché de la fabrication additive en 2021. Les entreprises interrogées se trouvent en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.
- 99% des sondés estiment que les technologies de fabrication numérique peuvent favoriser la croissance économique
- 59% des répondants déclarent que l’amélioration des outils aura le plus grand impact sur l’adoption de l’impression 3D au sein de leur entreprise dans les cinq années à venir
- Les pièces biocompatibles seront une avancée considérable dans un futur proche pour 46% des personnes interrogées, quand 42% d’entre elles pensent que ce seront les matériaux métalliques
- La moitié des clients HP du rapport pensent que les pièces imprimées en 4D seront les plus innovantes dans les cinq prochaines années, avec une nette conviction pour ceux qui sont installés en Chine
- La majorité d’entre eux considèrent que l’innovation sera le facteur principal pour l’adoption de la fabrication digitale
- 91% des 2 000 questionnés estiment que la personnalisation de masse par l’impression 3D contribuerait fortement à faire adopter cette technologie
- Les deux tiers soulèvent que davantage de formation est nécessaire pour que les entreprises soient prêtes à passer à la fabrication additive
- La moitié des répondants au sondage ont indiqué que l’impression 3D peut réduire les déchets et promouvoir une économie circulaire en réduisant la quantité de matériaux utilisés
Sur ce dernier point, les avis sont partagés à 50/50 dans tous les pays représentés dans cette étude. Il y a donc la moitié des utilisateurs de solutions 3D HP qui ne croient pas que la fabrication additive puisse économiser des ressources et des matières premières, ni même réduire les déchets inutiles par la réparation et la lutte contre l’obsolescence programmée. Il y a donc encore du chemin à parcourir pour convaincre que l’impression 3D peut être bénéfique pour notre planète.