Toujours plus loin, toujours plus vite, telle semble être la devise d’Anycubic ces derniers temps. Le constructeur a en effet souhaité être l’un des premiers à commercialiser une imprimante 3D résine avec un écran 14K. Qu’en est-il concrètement ?
Fiche technique Anycubic Photon Mono M5s Pro
On prend les mêmes et on recommence. Cette Anycubic M5s Pro reprend les mêmes caractéristiques que sa frangine, la Anycubic M5s. Le fabricant change uniquement l’écran, ce qui impacte très légèrement la définition et le volume d’impression sur ce modèle “Pro”.
Technologie | Stéréolithographie MSLA |
Volume maximal d’impression | 223.78 x 126.38 x 200 mm |
Hauteur de couche | De 10 à 150 microns |
Ecran LCD / résolution | Ecran 10,1″ 14K – 13312 x 5120 pixels |
Résolution XY | 16,8 x 24,8 microns |
Vitesse maximale d’impression | 105 mm/h |
Ecran de contrôle en façade | 4.3 pouces tactile couleurs |
Matériaux | Résine liquide UV 405 nm |
Connectivité | USB, Wi-Fi |
Dimensions | 29 x 27 x 46 cm |
Poids | 9.4 kg |
Concurrence | Nova3D Whale3 Ultra 14K, Phrozen Sonic Mighty Revo… |
Pour rappel, l’écran de la Anycubic M5s permettait d’imprimer sur 218 x 123 mm (contre 223 x 126 ici) et son écran 12K proposait une définition de 19 sur 24 µm par pixel.
Fiche technique Anycubic Photon Mono M5s Pro sur le comparateurVidéo du test Anycubic Photon Mono M5s Pro
La vidéo vient en complément de ce test écrit, apportant des données supplémentaires, souvent présentées de manière visuelle, qui ne sont pas nécessairement intégrées à cet article. Par conséquent, il est vivement conseillé de visionner la vidéo avant ou après la lecture des informations ci-dessous afin de mieux appréhender le contenu.
Déballage (unboxing)
Comme toutes les imprimantes résines, il n’y a qu’à sortir cette Photon M5s Pro du carton, enlever les scotchs et diverses protections, la brancher et la démarrer.
Comme sur la M5s, les accessoires sont les suivants :
- Une spatule en plastique
- Une spatule en acier
- Un câble d’alimentation
- Trois clés Allen
- Un film de protection avec une notice
- Des filtres à résine
- Des gants
- Des masques
- Une clé USB
- Une feuille de contrôle pour le leveling
- Le chauffage et sa prise indépendante
Il est à noter que nous n’avons aucun film ACF de rechange livré avec la M5s Pro.
Découverte de la Anycubic M5S Pro
Si vous avez lu le test de la Anycubic M5S 12K, vous risquez d’avoir une légère sensation de déjà-vu. En effet, nous avons le même bac, la même armature, une interface quasiment similaire et la même gravure sur le plateau. Le confort d’utilisation du bac et l’interface faisaient partie pour moi des grosses qualités de la M5s, nous le retrouvons ici sur la M5s Pro.
Le bac est donc équipé du film ACF permettant d’imprimer plus vite et de minimiser l’accroche au fond du film avec ses quatre becs verseurs. Il est également posé sur un cadre avec quatre vis qui permettent de le déposer sans que le FEP ne soit en contact avec la surface.
Le plateau est quant à lui légèrement différent du modèle précédent. Outre sa gravure identique, il dispose de quatre petites vis qui permettent de se passer de l’auto leveling proposé par Anycubic.
Le port USB est toujours à l’arrière droit de la machine, le bouton d’alimentation lui est derrière.
Comme l’Anycubic Photon M5s, cette M5sPro dispose d’un capteur de force qui permet de détecter la majorité des soucis d’impression, comme des résidus au fond du bac, une pièce qui se décroche, rien qui n’adhère au plateau ou encore si la résine au fond du bac n’est pas suffisante.
Nouveauté avec la M5s Pro qui offre de série un chauffage d’enceinte qui peut aussi purifier l’air. Cet élément doit se coller au scotch double face sur l’emplacement prévu et se brancher sur une prise d’alimentation externe. Une petite encoche a été faite sur le couvercle pour faire passer la prise du chauffage. C’est toutefois dommage qu’Anycubic n’ait pas cherché à usiner sa machine pour insérer facilement le chauffage sans le coller ou pour l’alimenter directement depuis la machine.
Mise en route de la Photon M5s Pro
Surpris par ce plateau et ces quatre vis, j’ai pu constater que l’interface de l’imprimante permettait de vérifier l’auto leveling (“Check leveling”). J’ai donc mis la feuille fournie et utilisé cette fonction. La feuille était bien coincée par le plateau, je n’ai donc pas eu à le recalibrer.
Le lancement du premier print prend plus d’une minute et trente secondes. Le temps au plateau de descendre très lentement et d’utiliser son capteur de force pour voir que tout aille bien.
Interface
L’interface est quasiment identique à celle de la génération précédente. Outre le moyen de vérifier l’auto leveling on peut aussi désactiver toutes les options “intelligentes” mises à disposition par Anycubic et proposer à la machine de décaler le lancement de 1 à 60 minutes. L’occasion de laisser le chauffage agir avant de relancer l’impression.
Nuisance sonore
Là aussi, on prend les mêmes et on recommence. La M5s Pro ne fait pas de bruit tant qu’elle n’imprime pas. Néanmoins, comme la M5s d’origine, le bruit généré par les ventilateurs lors de l’impression atteint plus de 60 dB, classant cette imprimante parmi les plus bruyantes du marché. Le chauffage quant à lui n’émet pas de bruit distinctif, outre une très légère ventilation.
Consommation électrique
Notre Anycubic Photon Mono M5s Pro d’essai consomme légèrement moins que sa sœur. Si les pics restent élevés (maximum 100 watts de consommation instantanée), sa moyenne sur plusieurs heures s’élève à 0,030 kWh, sans prendre en considération le chauffage.
Concernant ce dernier, il souffle de l’air en permanence. Dès l’allumage, il consommera 12 watts (0,012 kWh) de consommation instantanée, avec le système de purification d’air qui influencera la consommation d’un watt environ. Quand il doit augmenter la température, il peut consommer jusqu’à 60 watts. Difficile de faire une moyenne pour ce chauffage car cela dépendra de la température d’accueil et de celle à obtenir.
Analyse de la source lumineuse
En son centre, l’écran de la Anycubic M5s Pro génère une exposition lumineuse de 3,1 mW/cm². Toutefois, sur les bords, l’exposition oscille entre 2,9 et 3,7 mW/cm². Sur les grandes pièces, certains éléments devront être sur-exposés pour garantir l’exposition minimale sur toute la surface.
Logiciel slicer Anycubic Photon Workshop
Lors de la réception de la machine, il n’y avait pas de profil Chitubox ou Lychee Slicer. J’ai donc commencé à utiliser le slicer Anycubic Photon Workshop qui, bien que très austère, fonctionne parfaitement, même si je trouve l’interface un peu moins ergonomique que ses concurrents.
Entre temps, Chitubox a proposé la version Chitubox Basic 2.0 avec un profil pour la M5s Pro. Si les impressions fonctionnent parfaitement, les profils pourtant identiques sur le papier, provoquent des impressions deux fois plus lentes et il semble que les premières tentatives avec Lychee donnent le même constat. La génération du gcode Anycubic va imposer quelques travaux aux développeurs des slicers concurrents pour optimiser ces vitesses. Mes derniers échanges avec les développeurs de LycheeSlicer me laissent penser que ce sera rapidement proposé dans une prochaine mise à jour du logiciel.
Connectivité et cloud Anycubic
Rien de nouveau sous le soleil comme on dit (on dit vraiment ça ?). Nous avons la même présentation et organisation avec les forces et les faiblesses de l’application cloud de la M5s. Ne m’en voulez pas si vous trouvez que les informations que vous allez lire semblent être les mêmes que le test de la Anycubic M5S 12K, c’est quasiment le cas.
Vous pouvez connecter votre imprimante à une box internet avec une connexion WiFi 2.4 GHz. Il faudra ouvrir un compte avec l’application mobile Anycubic Cloud et ensuite, vous pourrez envoyer des prints à distance, suivre l’avancée de l’impression et chercher des fichiers à imprimer dans le catalogue proposé (MakerOnline). Si vous voulez adapter les fichiers proposés, l’application vous demandera de passer depuis le slicer à installer sur un ordinateur. Tout ceci est accessible même sans être connecté au même réseau local que votre imprimante et compatible avec un réseau mobile 4G / 5G. Petite nouveauté, il est désormais possible de mettre à jour l’imprimante à distance et d’utiliser, depuis son smartphone, exactement les mêmes fonctions que celles proposées par l’imprimante.
Auto-leveling et détection des échecs
L’auto-leveling est une merveille. Me concernant, je n’ai jamais eu besoin de revérifier ou de recalibrer le leveling et je n’ai jamais eu d’échec avec les profils standards Anycubic.
Ce nivellement automatique est possible grâce à un système de capteur de force. Anycubic semble également utiliser ce principe pour détecter de potentiels échecs d’impression : si un poids supplémentaire suffisamment important tombe dans le bac, la machine est censée s’arrêter. De plus, à chaque début d’impression, la machine va vérifier si le niveau de résine est suffisant pour terminer le print.
J’ai pu provoquer de nombreux échecs volontaires (si si, volontairement, je vous jure) : tant que l’impression ne se décroche pas intégralement, la machine ne semble pas capable de se rendre compte qu’il y a un souci.
Nous ne sommes pas encore au niveau de surveillance du LIDAR de certaines imprimantes FDM (Bambu Lab X1 Carbon, notamment) mais cette innovation nous permet déjà d’espérer que nous sommes sur la bonne voie.
L’application mobile Anycubic Cloud vous enverra une notification sur votre smartphone ou tablette en cas de souci et mettra en pause l’impression. Cette proposition est encore exclusive à Anycubic sur les imprimantes résines de ce segment.
Compte rendu sur l’utilisation
Après plus de 60 impressions et plus de 77 000 couches imprimées, je n’ai jamais eu d’échec avec les profils par défaut d’Anycubic, sauf ceux dont je sais avoir été le responsable. Le film ACF n’a pas eu le moindre impact, le leveling n’a pas bougé et mes tentatives d’échec précédemment évoquées pour contrôler le système de surveillance ont fonctionné, même en laissant quelques éléments au fond du bac.
Cette M5s Pro semble clairement corriger certaines erreurs de jeunesses de la Photon M5s, en plus de proposer des solutions “d’urgence” en cas de défaillance, comme la capacité d’opter pour un leveling manuel ou de désactiver l’intelligence embarquée Anycubic.
Si la conception du chauffage n’est pas très travaillée, car il est tout à fait possible d’acheter des chauffages en options similaires, elle tombe à pic. Je ne souhaitais pas faire travailler mes machines la nuit à cause de la température environnante trop fraiche, ce chauffage m’a permis d’augmenter la durée d’utilisation de la machine.
On pourra tout de même se demander si cette Photon M5s Pro n’arrive pas un peu tard dans l’année (pas besoin de chauffage au printemps / été). Je peux vous recommander d’utiliser un velcro sur le chauffage, ainsi vous pourrez le réutiliser pour vos autres ou vos prochaines imprimantes.
Crash-test
Certains éléments ont particulièrement attiré mon attention. Mon test de vitesse de la Tour Eiffel en standard a sorti une rambarde déformée. J’ai testé en préparant le fichier avec Anycubic Photon Workshop et Chitubox. Cette pièce est un test d’impression que je demande à toutes mes imprimantes 3D résine, je n’ai jamais pu constater ce défaut par le passé. Le capteur de force en serait-il responsable ? Je n’ai pas réussi à confirmer cette théorie.
D’ailleurs, point à rappeler, de l’air chaud sur votre résine aura tendance à la ramollir. Ainsi, une température trop élevée peut ramollir vos supports et causer l’échec d’impression de votre pièce.
De plus, les profils de résines standards en “Fast” proposé par le slicer Anycubic n’ont jamais rien donné de mon côté, malgré une réussite totale sur la Saturn 3 Ultra par exemple. Les profils Anycubic ont encore besoin de quelques ajustements pour sortir des pièces rapides avec des résines moins fluides.
Impressions de test
Test de qualité
J’ai sorti ma pièce de bench habituelle en trois tailles avec de la résine Sunlu Standard et j’ai pu constater un peu d’aliasing. Si ces pièces à échelle normale semblent tout aussi honorables que les produits concurrents, les sujets les plus fins laissent apparaitre à l’objectif macro (ou de très près à l’œil) des traces de couches assez visibles.
Si on commence à regarder de près, le résultat est relativement différent :
Nous sommes à la limite de ce que peut discerner l’œil humain, j’ai donc testé le même print avec une résine de meilleure qualité et un peu d’anti aliasing : ces derniers semblent avoir provoqué des traits assez visibles de près.
Mais du coup, le 14K c’est le futur ou pas ?
Je vais être franc sur ma position, j’ai énormément de mal à estimer qu’un écran avec des pixels de 0,050 ou 0,028 mm ait une incidence notable sur la qualité d’une pièce imprimée. Nous parlons de la taille d’un pixel avec des dimensions plusieurs fois inférieures à l’épaisseur d’un cheveu. De plus, nous allons ensuite les superposer à des milliers d’autres couches, pour ensuite généralement passer une sous-couche de peinture dessus et exposer la pièce dans une vitrine ou une étagère, dans le cas de l’impression 3D de figurines.
Si j’arrive à l’objectif macro à observer une légère amélioration entre une pièce avec des pixels de 0,028 contre ceux à 0,050 mm, les différences avec des résolutions supérieures sont beaucoup trop difficiles à percevoir. D’après moi, il faudrait prendre un fichier extrêmement fin et extrêmement lourd, réduire sa taille, le filmer avec une très bonne caméra vidéo et le montrer sur un téléviseur de grande taille. Ces pixels sont donc, d’après moi, un élément de moins en moins important dans la conception de figurines.
S’il est très difficile de visualiser une amélioration sur des télévisions de 65 pouces entre du 4K, et 8K, sans penser à l’avenir, imaginez donc des pixels plus fins sur des écrans 10 pouces superposés à plusieurs milliers de couches. C’est pourtant ce que proposent les dernières machines résines, que ce soit chez Anycubic ou ailleurs. Le marketing avant tout.
De plus, attardons-nous un moment sur ces soi-disants écrans 12 ou 14K. Voici un petit tableau des résolutions d’écrans officielles.
Résolution | Pixels en largeur | Pixels en hauteur |
FHD | 1920 | 1080 |
4K | 3840 | 2160 |
8K | 7680 | 4320 |
12K | 11520 | 6480 |
14K | 15360 | 8640 |
Et voici une résolution des écrans d’imprimantes avec la taille du pixel ci-joint (ces derniers dépendent néanmoins de la dimension de l’écran, qui semble être générique pour les 12 et 14K).
Résolution annoncée | Pixels en largeur | Pixels en hauteur | Résolution XY |
4K (Phrozen Sonic Mini 4K) | 3840 | 2160 | 35 µm |
8K (Creality Halot Mage) | 7680 | 4320 | 29,7 µm |
12K (Elegoo Saturn 3 Ultra) | 11520 | 5120 | 19 x 24 µm |
14K (Anycubic M5s Pro) | 15360 | 5120 | 16,8 x 24,8 µm |
Vous l’avez ? Nos fameux écrans 12K ou 14K ne sont pas réellement des écrans proposant cette résolution, leur profondeur est inférieure à la résolution officielle. De plus, cette résolution avec cette taille d’écran nous impose des pixels rectangulaires. Difficile de savoir pour le moment si c’est une contrainte de production technique ou une raison de prix, mais nous pouvons constater que nos pixels sont moins précis en profondeur sur des écrans 14K qu’elles ne l’étaient sur des écrans 12K.
Vous l’aurez compris, je reste très circonspect dans mes analyses d’écrans d’imprimantes 3D SLA / MSLA et j’estime qu’en dessous des écrans de 28 µm de précision, les différences à l’œil sont très difficilement perceptibles sur des figurines. Je suis persuadé que cette course à la définition “brute” (j’entends par là, une définition comme 12K ou 14K qui ne l’est pas), est un moyen d’inciter le consommateur à rapidement acheter le dernier produit sorti et à faire “toujours mieux” que la concurrence.
Mon conseil, si vous avez déjà une imprimante moyenne taille avec un écran 8K comme la Saturn 2 : ne vous précipitez pas pour changer uniquement pour une question d’écran, vous ne verrez sans doute pas la différence.
Test de vitesse standard
Le blabla théorique anti marketing étant fait, reconcentrons-nous sur les capacités de notre Anycubic Photon Mono M5s Pro.
J’ai imprimé une Tour Eiffel de 12 centimètres de hauteur avec des paramètres non optimisés et de la résine Sunlu standard grise (6 premières couches à 30 secondes, autres couches à 2,5 secondes) avec les paramètres de levage par défaut de Chitubox.
La tour préparée avec le slicer Anycubic est sortie en 6h04, un score légèrement inférieur à celui de la Saturn 3 Ultra et ses 5h50, mais nous sommes tout de même dans le haut du panier. A noter que la même pièce préparée avec Chitubox est sorti en plus de 13h.
Test de vitesse Fast
Anycubic propose un fichier de test avec de la résine High Speed. Ce dernier sort en environ 2h10 et prend bien les 20 cm de haut possibles sur la M5s Pro, confirmant la vitesse maximale de 105 mm/h annoncée par Anycubic.
Dans les faits, les fichiers des constructeurs sont souvent optimisés pour tricher, c’est pour cette raison que j’ai imprimé ma pièce de test de 12 centimètres de hauteur avec les profils recommandés par Anycubic en High Speed avec la résine compatible, prévue avec un épaisseur de couche de 0,1 mm. La pièce de 1263 couches est sortie en 2h34, ce qui est honorable mais qui place la M5s Pro comme moins rapide que la Saturn 3 Ultra ou la Creality Halot-Mage Pro.
Test de calibration
Des retours de prothésistes dentaires de mon entourage indiquaient que la calibration dimensionnelle de la Anycubic M5s était loin d’être au niveau de leurs attentes. J’ai donc imprimé une vis et un boulon M8 adapté. La vis rentre parfaitement sans le moindre jeu, ce niveau de précision est donc validé. Bien entendu, votre résine doit être parfaitement calibrée. Une sur ou sous exposition rendra la calibration dimensionnelle imparfaite.
D’autres impressions
Une figurine de test Anycubic sortie en 36 minutes (les supports étaient incassables, je n’ai pas insisté).
Une impression d’un plateau de tablette pour nettoyer le bac (cela permet toujours de vérifier son leveling), sorti en profil Fast avec de la résine Anycubic High Speed.
Une toute petite panthère pour voir les détails sur une petite pièce.
Un ensemble du boss Godfroy d’Elden Ring avec son animal de compagnie en résine Sunlu Dark Grey.
La pièce maitresse, un diorama Justice League qui a pris plus de 11 plateaux de pièces et que j’ai rapidement sous-couché pour masquer les horribles traces de colle que j’avais faite.
Différences entre M5s et M5s Pro
Notes et conclusion
Qualité d'impression - 9
Fiabilité - 8
Logiciel - 7.5
Utilisation - 8
Rapport qualité / prix - 9.5
8.4
/10
- Chauffage inclus
- Système de surveillance
- Détection d'absence de résine
- L'imprimante 14K la moins chère
- Interface très sympathique
- Pas de fixation usinée pour le chauffage
- 200 mm de hauteur seulement
- Logiciels Anycubic obligatoires pour le WiFi
- Bruyante
Salut!
Ton test dimensionnel est intéressant, mais ne donne aucune indication sur la capacité d’un écrou M8 d’aller sur une vis M8 imprimée et vis versa. Il n’est donc que partiel. Idéalement, il faudrait aller au bout du test, avec un ecrou M8 sorti d’un sac et un boulon M8 sorti d’un sac…
Ceci dit, d’expérience, que cela fonctionne avec une résine donnée sur une machine ne garanti pas que cela fonctionne avec d’autres résines ou dans des conditions différentes, d’autant que cela dépend aussi de la géométrie de la pièce… J’ai eu vent de quelques surprises en la matière sur des pièces imprimées à fins de tests dimensionnels…
Merci pour ton retour, effectivement, alors je peux te confirmer que mes cubes de 4 cm font bien entre 3,99 et 4,01 sur les quatres côtés. De mon coté je n’ai jamais eu le moindre soucis de calibration avec pas la moindre machine (enfin, si une en pré série à cause d’un verre un peu important mais ça se jouait à 0,03mm), j’arrive à faire halluciner des prothésistes dentaires. Je pense plus que chaque résine demande une exposition relative pour être au poil, après si il y a des résines qui se retractent/déforment de façon différente alors que c’est les mêmes UV, c’est potentiellement des produits mal aboutis ou plus sensibles à des ondes 385 UV que 405 par exemple, en tout cas ça ne m’est jamais arrivé