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Test Creality K1 SE 3D

Creality K1 SE, le test

Elle reprend les codes de la K1C en lui retirant quelques attributs. La Creality K1 SE garde la plupart des performances du modèle supérieur tout en affichant un prix très compétitif pour une imprimante moderne, de structure CoreXY et évolutive. Voyons ensemble si elle convient à l’usage qui lui est prévu : l’impression de PLA à haute vitesse sans rogner sur la qualité.

Pourquoi vouloir tester un modèle qui est moins bien équipé que les autres ? Parce que la K1 SE est actuellement vendue pour moins de 300 € et pour voir si elle répond à une demande très fréquente : imprimer essentiellement du PLA, en “plug & play”, vite et bien, sans débourser une somme élevée. C’est l’une des questions récurrentes de notre section dédiée du forum.

Fiche technique de la Creality K1 SE

“Dans la famille K1, j’aimerais la K1 SE”. Dernière à arriver après les K1, K1 Max et K1C qui ont fait la réputation de Creality dans le marché à la mode des imprimantes 3D CoreXY, cette “SE” bénéficie ainsi du retour d’expérience des centaines de milliers d’utilisateurs des premières modèles de la série et des mises à niveau du constructeur. Elle affiche les mêmes performances que la K1C en reprenant son extrudeur, son châssis et sa structure, sans oublier la ventilation, l’input shaping et l’auto leveling. Une machine “tout automatique” qui s’adapte bien à sa cible : les (néo) imprimeurs de filaments traditionnels. En effet, dépourvue de parois, la K1 SE ne supporte pas les filaments techniques (ABS, ASA…) qui nécessitent une enceinte fermée ou chauffée.

Moderne, la Creality K1 SE n’oublie pas le WiFi pour être pilotée à distance, depuis un ordinateur avec le nouveau slicer Creality Print, ou depuis un smartphone grâce à l’application mobile Creality Cloud.

En quelques mots, la Creality K1 SE est une CoreXY ouverte avec volume standard, une vitesse max de 600 mm/s, WiFi, Klipper sauce Creality et vendue à un prix compétitif.

TechnologieFDM
Volume maximal d’impression220 x 220 x 250 mm
Hauteur de coucheDe 100 à 350 microns
Type d’extrudeurDirect Drive
Température maximale de la buse300°C
Vitesse maximale d’impression600 mm/s
Nivellement du plateauAutomatique
Filaments compatiblesPLA, PETG, TPU
ConnectivitéWi-Fi et USB
CaméraEn option
Dimensions35.5 x 35.5 x 48.2 cm
Poids10.2 kg
Concurrence (CoreXY ouverte)Flashforge 5M, Bambu Lab P1P, Two Trees SK1

La caméra de surveillance n’est pas fournie avec la K1 SE mais il est possible d’acheter la Smart Nebula pour garder un œil sur les prints en cours et enregistrer des vidéos timelapse. Nous y reviendrons.

L'imprimante Creality K1 SE sur notre comparateur

Déballage (unboxing)

L’imprimante Creality K1 SE est livrée dans un carton aux dimensions adaptées à son gabarit. D’un colis qui mesure 44 x 44 x 58 cm et pèse 15 kg, on en sort un produit de 36 x 36 x 48 cm pour 10 kg environ. C’est relativement léger pour une CoreXY, ce n’est que 2,5 kg plus lourd qu’une Ender-3 V3 KE.

Il n’y a rien de particulier à signaler à part préciser que le contenu du carton est très bien protégé. Un imprimé sur la couche supérieure indique la manière à suivre pour déballer l’imprimante, sans peine.

On note que Creality fournit des pieds en caoutchouc pour stabiliser la machine et éviter trop de vibrations.

Montage et mise en route de la Creality K1 SE

Difficile de faire plus simple pour l’assemblage de la K1SE puisqu’il n’y a strictement rien à faire à part fixer l’écran et le support de bobine à l’arrière de la machine. Le connecteur de l’écran est d’ailleurs assez fragile, il faudra prendre garde lors de sa manipulation pour y brancher le module écran.

Trois vis sont à retirer pour libérer le plateau : une minute chrono à l’aide d’une clé Allen fournie.

Il n’y a ensuite qu’à brancher le câble d’alimentation électrique à l’arrière de la machine et démarrer la machine. Un assistant demande immédiatement la langue d’affichage, sur quel réseau WiFi se connecter, le fuseau horaire et démarre une batterie de tests. Une dizaine de minutes plus tard, l’input shaping et l’auto-leveling confirment que l’imprimante est prête à l’emploi.

test Creality K1 SE self check

J’ai dans mon cas eu la proposition d’une mise à jour du firmware avant même de naviguer dans les menus : aucun souci pour son installation après un téléchargement automatique sur internet. Le système recommande de refaire un “self test” après chaque mise à jour.

test Creality K1 SE firmware update

La procédure complète est détaillée dans la vidéo officielle ci-dessous, avec également les explications pour insérer et remplacer le filament dans l’extrudeur.

Impression de test (PLA)

Commençons par l’habituel Benchy boat, ici annoncé en dix-sept minutes. Le fichier et quelques autres se trouvent dans la mémoire interne de l’imprimante.

test Creality K1 SE gcode 3D

En plus de la machine, le fabricant nous a généreusement envoyé trois bobines de Hyper PLA : rouge (Viva magenta), doré (gold) et un violet du plus bel effet. La livraison standard comprend une petite bobine de 200 g de PLA blanc avec la K1SE.

C’est avec du filament Creality HyperPLA violet que le petit bateau a été imprimé. La durée indiquée sur l’écran final est de seize minutes. Ce n’est pas le plus beau Benchy que j’ai pu voir sortir d’une imprimante mais Creality a peut-être voulu jouer des coudes avec la concurrence en affichant la durée la moins longue possible. C’est à mon sens dommage car on se basera surtout sur la qualité de l’objet plutôt que sur son temps d’impression.

Surtout que pour juger de la vitesse de travail, un second fichier de test présent sur la machine promet d’atteindre les 600 mm/s de la fiche technique. Cet objet est tranché par Creality pour aller vite, très vite et la qualité des surfaces est plus propre que sur le Benchy.

Prévue pour durer huit minutes, l’impression de ce deuxième fichier gcode de test a nécessité une minute supplémentaire, toujours avec le filament Hyper PLA de Creality.

Logiciel slicer et contrôle à distance

Sur ordinateur : Creality Print

C’est récemment que le programme Creality Print a bénéficié d’une grande refonte de son interface avec prise en charge du multi-couleurs. J’ai uniquement travaillé sur Creality Print 5.1 avec cette K1 SE, logiciel recommandé pour cette machine. La très récente sortie de Creality Print 6.0 est encore entachée de bugs et n’apporte pas de révolution pour la gestion de cette imprimante mono-filament.

  • Creality Print 5 ajouter imprimante
  • Creality Print 5 K1 SE PEI
  • Creality Print 5 langue
  • Creality Print 5 slice 1
  • Creality Print 5 slice 2
  • Creality Print 5 slice 3

Divers fichiers additionnels sont proposés par Creality Print.

Creality Print modeles test

Le suivi d’une impression se fait avec les informations habituelles, une barre de progression et un aperçu du fichier demandé.

Creality Print Benchy boat working

Ajout d’émojis

Petite parenthèse sur une possibilité de Creality Print (v5.1) qui n’existe ni dans Bambu Studio, ni avec Orca Slicer. Je n’ai pas essayé sur d’autres applications. Tous les trois (et bien d’autres) permettent l’ajout de texte sur un modèle 3D mais le logiciel de Creality est également compatible avec les émojis.

Avec Creality Print, on peut ajouter des émojis, notamment via la console Windows 10 et 11 qui s’ouvre avec la touche Windows + “;” ou par un simple copier/coller :

Creality Print emoji

Ces mêmes caractères ne s’affichent pas correctement dans le champ texte de Bambu Studio :

Bambu Studio emoji

Application mobile : Creality Cloud

L’app Creality Cloud a plusieurs intérêts :

  • Surveiller la progression d’une impression à distance
  • Naviguer dans la bibliothèque Creality de modèles 3D
  • Pouvoir trancher un fichier sans avoir à utiliser un ordinateur
  • creality cloud suivi print
  • creality cloud historique
  • creality cloud camera

Le “cloud slicing” est intéressant pour faire du “clic and print” et éviter d’avoir à passer par un ordinateur et un logiciel dédié au tranchage. Les modifications sont évidemment plus limitées que sur Creality Print mais on retrouve l’essentiel des besoins pour imprimer un modèle 3D disponible sur la plateforme.

  • creality cloud slicing 1
  • creality cloud slicing 2
  • creality cloud slicing 3
  • creality cloud slicing 4
  • creality cloud slicing 5

Une notification est envoyée sur le téléphone pour avertir de la fin de la tâche.

creality cloud notification print success

Interface web

La K1 SE peut aussi être pilotée par une simple page web de navigateur internet. Rien de plus simple pour cela, il suffit de noter l’adresse IP reçue par l’imprimante et de s’y connecter par Firefox, Chrome, Safari, Edge, sur ordinateur, tablette ou smartphone. Il n’y a rien à installer pour avoir une vue sur l’imprimante.

On y retrouve les menus classiques de Klipper par cette interface Fluidd. On ne tranche pas de fichiers par ici mais on surveille et on peut exécuter une impression à distance après à voir déposé le fichier gcode sur la mémoire interne de la machine. A noter qu’on n’accède pas aux fichiers vidéos timelapse par cette interface.

On peut aussi voir l’image de la caméra, l’historique d’impression et exclure un objet du plateau en cours d’impression.

K1 SE exclude object Klipper

Site internet CrealityCloud.com

Si cela ne suffisait pas, on peut aussi surveiller la K1 SE par le site crealitycloud.com avec état d’avancement et contrôle des positions.

SSH

Enfin, pour celles et ceux qui veulent s’amuser avec des lignes de commande, le mode root s’active simplement depuis l’écran de l’imprimante. Nous ne recommandons pas cet usage aux personnes non initiées.

Les dossiers utiles à la K1 SE sont les suivants :

  • Fichiers vidéos timelapse : /usr/data/creality/userdata/delay_image/video/
  • Fichiers gcode : /usr/data/printer_data/gcodes/
  • Fichiers de configuration Klipper : /usr/data/printer_data/config/
  • L’écran de démarrage de l’imprimante : /etc/boot-display/
creality k1 se root

Des impressions en PLA

Sans caisson fermé, la Creality K1 SE doit se limiter aux filaments traditionnels, c’est-à-dire ceux employés par la grande majorité des makers, PLA en tête. C’est donc essentiellement ce matériau qui sera utilisé par les acheteurs de ce modèle et la K1 SE le fait plutôt bien. J’ai profité des fêtes de fin d’année pour imprimer divers objets de décoration.

Les filaments utilisés pour ces impressions :

Impression en PETG

Pour changer des décorations de Noël, j’ai imprimé ce pot de fleur avec du PETG rouge Creality. Le modèle provient de Creality Cloud et je l’ai tranché via l’application mobile, cf les captures d’écran au paragraphe dédié à ce programme pour smartphone. La mise à l’échelle (upscale) du modèle a donc été modifiée sur un simple téléphone, impression qui a demandé environ quatre heures de travail.

Consommation électrique

Impression en PLA comme usage principal, voici la consommation relevée lors de deux objets qui ont chacun demandé plusieurs heures de travail. Pas la peine d’attendre les heures creuses pour lancer un print !

k1 se consommation electrique

On notera que l’imprimante ne s’arrêtera pas automatiquement à la fin d’une impression. La lumière LED reste allumée et un bruit de ventilation se fait toujours entendre, même si vous revenez des heures après la fin de tâche. La consommation électrique sera cependant anecdotique mais j’aurais apprécié un vrai mode de veille profonde ou une extinction automatique en cas d’inactivité prolongée.

Améliorations et upgrades

Caméra de surveillance Creality Nebula ou Creality AI (option)

La K1 SE est dépourvue d’une caméra embarquée d’origine mais deux caméras optionnelles existent pour ce modèle. L’une dédiée à la série K1, nommée Creality AI camera, l’autre en USB aussi compatible avec les dernières Ender : la Creality Nebula. C’est celle-ci que j’ai pu utiliser.

Pour quelques dizaines d’euros, on gagne une surveillance vidéo à distance des impressions en cours, que ce soit par le téléphone ou l’ordinateur via l’application Creality, ou encore par un simple navigateur web (revoir le paragraphe “Logiciels” de ce test). 

La caméra Nebula se connecte sur le port USB en façade, condamnant l’utilisation d’une clé USB en même temps. Dès lors, un menu spécifique se déverrouille sur l’écran en façade de la K1 SE et on visualise en direct l’affichage sur l’application mobile Creality Cloud.

  • camera nebula k1 se 1
  • camera nebula k1 se 2
  • camera nebula 3

Il faudra surtout bricoler un support en hauteur (ou en imprimer un) pour que la webcam puisse avoir une vue sur le plateau dès le début de l’impression. L’emplacement idéal est face à l’imprimante mais on bloque ainsi le retrait du plateau et les manipulations à l’écran. On se retrouve donc à la déplacer, obligeant de vérifier l’angle de vue avant le print suivant. Elle dérange moins sur les côtés de la machine mais la vidéo souvenir sera moins pertinente selon les objets imprimés. Il faudra de plus lui trouver un support adéquat pour éviter les tremblements et déplacements durant une impression puisque la machine peut faire vibrer le plan de travail. Ce modèle est donc moins pratique que la “Caméra AI” qui s’installe à l’intérieur du châssis de la K1SE.

creality nebula camera k1 se

En résumé, c’est un bon accessoire pour surveiller les tâches à distance (repérer un plat de spaghettis, par exemple), un peu moins pratique pour un timelapse souvenir mais la qualité de l’image est bonne, de résolution FullHD et l’ajustement couleurs / noir et blanc est bien géré. 

Exemple de vidéo timelapse enregistrée par la caméra Creality Nebula sur la K1 SE. Ne tenons pas compte des déplacements de l’image, l’imprimante était d’abord installée sur un bureau pas assez robuste pour empêcher les vibrations durant l’impression. Preuve en est qu’il faut trouver un bon support à cette caméra.

Porte bobine à un autre endroit

Creality a choisi de placer le support de bobine à l’arrière de sa K1 SE, étant donné que la structure ouverte ne permet pas de le fixer avec stabilité sur l’un des côtés. C’est peu pratique pour régulièrement changer de filament et cela demande un espace libre important à l’arrière de la machine mais on peut néanmoins imprimer un adaptateur pour porte bobine latéral, voire utiliser un Dryer tel que le Creality Space Pi ou un appareil concurrent.

k1se support lateral

Pegboard

A l’instar de la Bambu Lab P1P qui en a fait des idées de concours, la K1 SE peut aussi être personnalisée avec un “pegboard” latéral pour décorer ou y accrocher des outils. Ce panneau perforé peut aussi être le support d’un porte bobine comme vu à l’instant.

creality K1 SE pegboard

La K1 SE et le CFS multi-couleurs

Dernière mise à niveau et non des moindres, la K1 SE pourra être compatible avec le module multi-filaments de Creality. Elle sera donc être l’imprimante CoreXY multi-couleurs la moins chère de la gamme, en attendant une potentielle Creality K2 SE si le constructeur souhaite lui donner une descendance.

Le support du CFS multi-couleurs se fera par un “kit upgrade CFS pour K1” qui fonctionnera aussi sur les K1, K1C et K1 Max. Un upgrade peu coûteux (environ 50 €) qui transformera réellement la machine. Cet add-on sera testé sur la K1 SE dès que le produit sera disponible.

Voir le kit upgrade CFS pour Creality K1
creality kit upgrade cfs pour k1

A qui s’adresse la Creality K1 SE ?

Nous le disions en introduction, la Creality K1 SE est une CoreXY ouverte avec volume standard, Klipper version Creality et vendue à un prix abordable. On peut lui ajouter une facilité d’utilisation, un écosystème de plus en plus complet et des impressions propres. Que demander de plus ? Pinaillons avec une caméra bonus (valeur 39 €) mais difficile d’en demander encore plus pour un prix d’achat inférieur à 300 €.

Si vous pensiez acheter une Creality K1 ou K1C mais que vous ne comptez pas utiliser autre chose que des filaments PLA, PETG et TPU, alors la K1 SE est faite pour vous. Il y a actuellement environ 150 € d’écart entre les deux modèles, ce qui n’est pas négligeable pour une hypothétique utilisation de filaments plus techniques.

Avec la possibilité future d’une mise à niveau CFS, la K1 SE est encore plus séduisante.

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Notes et conclusion

Qualité d'impression - 8
Fiabilité - 9
Logiciel - 8
Utilisation - 8
Rapport qualité / prix - 8

8.2

/10

Points forts
  • Performances
  • Qualité des éléments
  • Calibration automatique
  • Connectée (WiFi)
  • Nettoyage de la buse
  • Evolutive (CFS, caméra...)
  • Mode root
  • Prix quand elle est soldée
Points faibles
  • Support de bobine à l'arrière
  • Pas d'arrêt automatique
  • Qualité d'impression à très haute vitesse
  • Prix hors soldes
La Creality K1 SE est une imprimante 3D CoreXY qui vaut le coup lorsqu'elle est proposée à moins de 300 €. Elle est en effet à peine plus chère qu'une Ender-3 V3 KE, moins chère qu'une Ender-3 V3 et la différence avec une K1C devient trop importante pour un usage domestique ou exclusivement PLA / PETG / TPU.
Ce modèle se défend d'une concurrence plus onéreuse qui a de moins en moins d'arguments. La P1P de Bambu Lab notamment, qui bénéficiait d'un écosystème complet et fluide, aujourd'hui rattrapé par la solution de Creality.
La K1 SE est donc une K1C ouverte bien plus abordable. Ne serait-ce donc pas celle à recommander pour débuter ou pour ajouter un outil performant à son atelier ?
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Vous pouvez aussi comparer les prix de vente de la Creality K1 SE entre les différents revendeurs de la marque.

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