C’est l’une des idées de base de l’impression 3D à la maison : réparer des objets du quotidien. Et tous les parents savent que les enfants cassent leurs jouets, pas forcément de manière intentionnelle mais parce que ceux-ci ont été trop utilisés ou ont été mal conçus. Généralement, ces jouets cassés terminent à la poubelle, faute de pouvoir trouver des pièces détachées. Pour lutter contre cela, Dagoma a lancé un programme de sauvetage : Toy Rescue.
Donner une seconde vie aux jouets grâce à l’impression 3D, voilà l’objectif du site toy-rescue.fr. Un moteur de recherche permet de trouver les fichiers STL qui pourront être imprimés sur une imprimante 3D Dagoma ou de n’importe quel autre constructeur. Et ceci gratuitement, la communauté se chargeant de modéliser et de mettre à disposition les fichiers 3D sur la plateforme francophone mais aussi anglophone sur le site toy-rescue.com.
Réparer une Barbie, une voiture Cars ou un jeu de société
On trouvera ainsi facilement une jambe de rechange pour Barbie, une roue de secours pour Flash McQueen le héros de Cars, le poing surpuissant de Hulk ou encore un camembert coloré du jeu de société Trivial Pursuit.
Améliorer les jouets
Outre la réparation de jeux et jouets, l’impression 3D et Toy Rescue permettent de faire évoluer des jeux encore en bon état : imprimer des maisons et des hôtels pour Monopoly (autres formes, autres couleurs), des pièces pour jeu d’échecs, des jetons de Puissance 4, etc.
Présentation de Toy Rescue
Entraide communautaire
Et si vous ne trouvez pas votre bonheur sur Dagoma Toy Rescue, il suffit d’en faire la demande en envoyant une photo du jouet cassé pour qu’un bénévole de la communauté prenne le temps de vous aider, vous et tous les autres qui auront le même souci.
De même, si vous ne possédez pas d’imprimante 3D, un formulaire permet de faire appel à la communauté pour faire imprimer une pièce.
Un bon accueil de la presse
Initiative française certes, mais la presse nationale a rapidement repris cette information dans leur journal télévisé ou en presse écrite. Tout le monde salue la naissance de cette plateforme anti-gâchis, bien dans l’air du temps.
Toy Rescue, un double intérêt pour Dagoma
Lutter contre le gaspillage est un noble argument et est largement suffisant pour justifier la création de Toy Rescue. Bien sûr, la marque Dagoma figure sur les pages du site et il est conseillé d’acheter du filament ou une imprimante 3D Disco ou Magis pour réparer ses jouets, mais sans être trop intrusive. L’action est donc louable pour Dagoma, qui gagne en notoriété auprès d’un large public qui ne connait pas encore les avantages de la fabrication additive à la maison. C’est aussi une belle manière de se démarquer de la concurrence chinoise, en offrant un service et un support au plus près de l’utilisateur.
Dans cette optique de s’adresser au plus grand nombre, les imprimantes 3D Dagoma sont disponibles en magasins physiques Leroy Merlin, Boulanger, Bureau Vallée et Cultura. Ensuite, la formation 21 jours et les nombreux tutoriels sera très utile pour se servir correctement de sa nouvelle machine.
Premier bilan après un mois
Mise à jour du 23 janvier 2020 : un peu plus d’un mois après le lancement de la plateforme, ToyRescue a reçu près de 1 000 demandes d’impressions et les membres de la communauté sont actuellement sur 137 cas de modélisation pour agrandir le catalogue de fichiers STL prêts à imprimer. L’engouement est donc au rendez-vous, aussi bien pour les propriétaires de jouets cassés que par les makers qui souhaitent venir en aide.